Le temps passe, mais les souvenirs ne cessent,
Les années s’enchaînent, les heures dérivent,
Ne regarde donc pas mes faiblesses,
Je suis devenue trop agressive.
Crier, hurler, chanter ton nom,
Ça ne change absolument rien,
Plus besoin d’aucune religion,
En devenant des orphelins.
Tu as beau m’envoyer des anges
Pour m’aider encore, ici-bas,
Ce n’est pas que ça me dérange,
Seulement, je ne veux que toi.
Entends-tu quand même nos cris ?
Lorsqu’on parle durant des heures,
Maintenant, je connais le Paradis,
Je retrouve comme une lueur,
C’est Castiel qui m’a tout appris.
Mais il n’a pas pu te sauver,
Les démons ont étés plus fort,
Et personne ne peut les contrer,
Pour les affronter, tu es mort.
Nous sommes les enfants du ciel,
Et les enfants des étoiles,
N’entends-tu pas notre appel ?
Regarde comme on a mal.
Viendras-tu consoler nos peines ?
Et empêcher notre vengeance ?
C’est dans la nature humaine,
D’avancer avec impuissance.
Tu as fait ton dernier combat,
Pour nous, voilà le premier,
Depuis trop d’années, déjà,
Mais la vie doit continuer.
Et mon ange, pleure encore son Dieu,
Plus rien ne pourras le ramener,
Je dois également dire adieu,
Car le mien, aussi, est tombé.