La vie est comme une route éternelle,
Où tous les chemins m’appartiennent,
J’y vois défiler des arcs-en-ciel,
Ainsi que des champs d’éoliennes.
La musique à fond dans ma voiture,
Et malgré moi, je chante à tue-tête,
Dans mon dos, quelques courbatures,
Mais aucun arrêt sous cette tempête.
La route n’en finira donc jamais,
Les lignes blanches deviennent floues,
Personne ne peut prendre le relais,
Et mal me font mes pauvres genoux.
La liberté s’offre pourtant à moi,
Sur cette grande ligne de béton,
Passant devant des ruines d’autrefois,
En ce lieu, entre paradis et désolation.
Les péages qui font perdre du temps,
Et les stations services compliqués,
En main, un grand café peu ragoûtant,
Et son prix bien trop exagéré.
Repartons zigzaguer sur l’autoroute,
Entre les camions et les véhicules,
Doubler est ce que l’on redoute,
En roulant sous le crépuscule.
Sous la chaleur, la pluie et le vent,
Je continue toujours de rouler,
Car je ne peux pas faire autrement,
Les voyages sont ma raison d’exister.