C’est comme une abysse, cette ville sur Terre,
Peuplée de gens étranges avec leur misère,
Des riches, des pauvres, des tristes et heureux,
Des gentils, des truands, et surtout des mafieux.
Un ciel toujours gris au-dessus de notre tête,
Les nuages annoncent les prochaines tempêtes,
Car avec la pluie, enfin les rues se changent,
Mais dans cette eau sale, le sang se mélange.
Des coups de feu, au détour d’une ruelle,
Quand les meurtriers se font enfin la belle,
Qui interpelle la Police toujours en service,
Et leurs actions pas vraiment salvatrices.
Deux personnes gouvernent tous ces gens,
Un pour les gentils, l’autre les méchants.
Certains finiront probablement à l’asile,
Car les psychopathes en ont le profil,
Mais j’irai quand même danser ce soir,
Dans le bal d’un autre riche au pouvoir,
La nuit arrive, le Roi sort de son royaume,
Ses mots, je les entends comme un psaume.
La ville veut un héros, mais sans antagonistes,
Nul ne soupçonnera un milliardaire humaniste,
En attendant, c’est l’ascension des bandits,
Et leurs surnoms écriront enfin leurs récits.
Le poison vert coule dans mes veines,
Je cherche aussi à être la future Reine,
Mais choisir un seul clan, me démotive,
Alors que je sois damnée si j’y arrive.
Et qui à mon tour devrais-je trahir ?
Devant le démon et son dernier sourire…
Maintenant, il y a une guerre qui se prépare,
Si vraiment tu es intelligent, je t’en prie, pars,
Moi, je ne peux pas et j’en perds la raison,
Car cette ville est devenue ma seule maison.