Les yeux ouverts, dans la nuit noire,
Ici que commencent les cauchemars,
Ce n’est pas un film ou une série,
Car ça se déroule dans la vraie vie.
Cette année-là, la Terre est en sang,
Comme nos parents et nos enfants,
Mais la foule, ensemble, se soulève,
Toute la nuit pour que le jour se lève.
Marchons dans la ville de l’amour,
Aux sons glorieux de nos tambours,
Dans nos mains, le drapeau tricolore,
Pour les survivants et pour nos morts.
Le pays a vraiment besoin d’un héros,
Mais il n’est, hélas, pas dans le scénario,
Alors ceux qui restent ensemble, debout,
Peuvent mettre à eux seuls, le Mal à genou.
Quand le feu accapare les informations,
Il n’y a que la souffrance et la désolation,
Nous pouvons prier les Anges du Seigneur,
Pour qu’ils stoppent les larmes de nos pleurs.
Aujourd’hui, par le symbole de la Tour Eiffel,
Dans nos mémoires, les dates, on s’en rappelle,
Pour éclairer les ténèbres d’un vendredi,
Tout le monde allume sa propre bougie,
Pour que la lumière guide les disparus,
Et réchauffe les vivants dans les rues.
À ceux qui se proclament maîtres de l’Univers,
Sachez que nous passerons le prochain hiver,
Pour les millions d’Humains restants,
C’est une levée de héros qui s’étend,
Car ceux qui font partie de ce Monde,
Ne sont pas ceux qui posent les bombes.