Je m’étais jurée de ne plus être si curieuse,
Quelqu’un bloque ces pulsions scabreuses,
Car ma volonté n’y arrive vraiment plus,
J’ai écrit ce poème sans même l’avoir vu.
C’est une histoire pourtant trop effrayante,
Sur une poupée cabossée et envoûtante,
Avec une sorte de fantastique mélancolie,
Puis lui et moi bons pour la psychiatrie.
Ensemble, avec ça, dans la voiture,
Je sens venir les événements futurs,
Flippante poupée et deux gothiques,
Priant pour que brûle cette céramique.
Pendant que lui tente de me séduire,
Je cherche vainement à la détruire,
Il ressemble bien à quelqu’un, ce garçon,
Avec ses yeux bleus et cheveux blonds,
Ses ongles noirs et son fort maquillage,
Nourrissant tous des soucis de sevrage.
À un moment, sans savoir pourquoi,
Nous avons du sang sur nos doigts,
Et son teint devient un peu blafard,
Faisant ressortir sa petite croix noire,
Alors la peur envahit tout mon être,
Même si je le rejoindrai peut-être,
Donnez-moi cinq minutes dans la neige,
Je le sauverai grâce à mes sortilèges,
Il a tendance à toujours mourir,
Mais je serai là pour le secourir.
Être ici pour qu’il me vole un baiser,
Je me moque de cette nouvelle année,
Profitons des cadeaux sous le sapin,
Car tout le monde meurt à la fin…