C’est un endroit très sombre,
Entouré de milliers d’ombres,
Le portail garde nos âmes,
Et notre maison on réclame.
Des couloirs labyrinthiques,
Un personnel trop sadique,
Des hauts murs de pierres,
Enchaîné comme en Enfer,
C’est l’hiver là-bas dehors,
Et la glace gèle le décor,
L’électricité ravive nos sens,
Alors nous crions en silence.
Dans nos veines, du Clopixol,
J’en reviendrai folle, folle,
Mais bien sauve pour toi,
Personne ne comprendra.
Du givre sur les vitres,
Et plus de libre-arbitre,
Trop de choses étranges,
Et personne ça ne dérange.
Ils veulent guérir le Mal,
D’une façon si brutale,
Qu’entre ces murs gris,
Nos corps sont refroidis.
Le gel bloque les portes,
Et la peur nous emporte,
Les gardiens et menaces,
Et des barreaux de glace.
Tu me demandes de courir,
Mais tu ne dois pas mourir,
La neige nous arrêtera,
Il fait si froid…
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