Je veux marcher dans les rues de pierres d’Alicante,
Dans la Capitale de la Cité de Verre éclatante,
Voir mon reflet dans le lac maudit de Lyn,
Et tenir en main une grande épée Séraphine.
Être présente pour les Conseils de la Garde,
Mais quand sonne l’alerte, je cauchemarde,
À New-York, je serai bloquée à l’Institut,
La loi est dure mais c’est la loi, cela me tue,
Je veux voir Idris et ses boucliers en adamas,
Au-delà des frontières où les Damnés passent,
Voir l’Ange Raziel s’élever au-dessus des flots,
Combattre les Démons, ensemble, sur le bateau.
Trembler devant la Reine de la Cours des Lumières,
Négocier avec le Petit Peuple, qui en dessous se terre,
Je veux aller dans l’immeuble du Grand Sorcier,
Et si je le trahis, que j’en sois alors Démarquée,
Graver des runes sur ma peau, en tatouages,
Assister au Conseil, malgré mon jeune âge,
Je veux passer les Portails, sur tous les murs,
Et me battre avec les miens, contre les Obscurs,
Me vêtir tout de blanc, pour les deuils,
À la Salle des Accord, me tenir sur le seuil,
Je veux dire « non » à la Vampire au métro,
Et survivre à la suivante, avec ses jeunes crocs,
Je veux que cette histoire n’en soit pas une,
Écouter les loups-garous, hurler sous la lune,
Je veux être Lightwood par un mariage d’or,
Et lire tous les livres, jusqu’à ma mort.
Je veux aider les Sœurs à la Cité Imprenable,
Dîner avec les Créatures Obscures à ma table,
Pénétrer dans les Cité des Os sans aucune peur,
Et toujours appeler mon autre : « Alexander ».
Je veux fricoter avec un Sorcier immortel,
Que les Frères Silencieux, de moi se rappellent,
Je me sauver mon Parabatai du Feu Céleste,
Parce que sa famille est la seule qu’il me reste,
Je veux sortir vivante de l’Hôtel Dumort,
Et que l’Inquisiteur ne me lance pas de sort,
Que ma Stèle soit toujours ma seule arme,
Que plus jamais, je ne verse des larmes.
Je veux plonger dans la lecture et là-bas mourir,
Plutôt que dans la réalité, un jour de plus survivre.
J’ai le Livre Blanc, désormais,
Et toutes les légendes sont vraies.