Voici un poème un peu spécial…
Il y a des rimes plates à la fin de chaque phrase, mais également des « rimes internes » au milieu de chaque phrase…
Le titre signifie « Dublin » en Gaélique.
C’est, bien sûr, de ça dont il s’agit…
Pour les autres références dans la poésie, si vous ne comprenez pas quelque chose, laissez un commentaire et je me ferai un plaisir de vous aider !
Bonne lecture !
Quand le mois de novembre arrive enfin, nous prenons l’avion,
En partance de Toulouse pour Dublin, avec mes livres en révision,
Comme j’ai peur de l’atterrissage, je bosse mon Anglais et Gaélique,
Pourtant c’est un bon voyage, nous arrivons en Irlande, en République,
Prenant le bus mais dans l’autre sens, rien ne me perturbe dans la ville,
C’est la maison ou des vacances, la langue fait battre mon cœur de fille,
Et à peine arrivées dans l’auberge, nous partons déjà vers Temple Bar,
Le long de la Liffey sur ses berges, la musique me guide comme un phare,
Dans un premier Pub on s’arrête, avec des chansons en fond sonore,
C’est bien mieux en direct, je profite en applaudissant bien fort,
La tournée peut commencer, dans un autre Pub une autre Guinness,
Au milieu des Irlandais, écoutant leurs ballades plus rien ne m’oppresse,
Le lendemain comme la veille, nous débutons toutes nos visites,
Leur Guinness me réveille, leur Full Irish Breakfast me ressuscite,
Dans les boutiques je deviens neuneu, dans un grand décor vert,
Je reste à buguer en plein milieu, ma carte bancaire a bien souffert,
Le Ha’Penny Bridge à traverser, pour se poser et prendre du repos,
Dans le quartier branché, en tapant la conversation aux locaux,
Je chante « I’ll tell Me Ma », avec un air béa en frappant des mains,
Au Quay’s ce soir-là, je connaissais les chansons des musiciens,
Le lendemain au Famine Memorial, traversant un autre célèbre pont,
En pleine messe dans une Cathédrale, crapahutant dans les bas-fonds,
Je dois parler de « chouchou », surnom que mon amie lui a donné,
Derrière ce nom doux, c’est par Michael Collins que je suis obnubilée,
Cherchant sa statue au Merrion Square, le reste aux Collins Barracks,
Puis retournant au Pub pour ma bière, devant les Guinness je craque,
Disant Sláinte en levant ma pinte, allant au Spire puis Talbot Street,
Tous les monuments que je pointe, toutes les histoires que je récite,
Se cognant aux Irish dans les coins des rues, nous prenons des photos,
Ils sont encore plus choux que je l’aurai cru, et je préfère leur météo,
À Kilmainham Gaol c’est triste, mais intéressant pour l’histoire,
Nous aidons un touriste, puis partons manger au Arthur’s Bar,
À l’auberge de jeunesse tous les matins, il y a le petit Homme de Lettre,
Probablement tout seul à Dublin, j’ai rien dit pour ne pas avoir l’air bête,
J’évitais toutes les illégalités, pour ne pas nous faire prendre par la Garda,
Dans le tram payant nos billets, mais vers le château qu’est-ce que je vois ?
Perdues au milieu des ruines, directement dans le Q.G de leur Police,
Un petit « hello » je baraguine, au seul Irlandais dans ce service,
De Liberties à Molly Malone, au Irish Film Institute je rends l’âme,
Je perds des neurones, quand je trouve la série avec mon Adam,
Les BMOL ont envahi Dublin, et le Whiskey m’a perdue quelque part,
Je connais par cœur les coins, déambulant dans ma petite robe noire,
À Trinity College pour la remise de diplôme, et je bave sur leur accent,
« C’est normal en Irlande », me home, aux drapeaux vert, orange et blanc,
Par Aer Lingus on s’en va, avec mon Jameson et Tullamore Dew,
Is maith liom Baile Átha Cliath, j’ai tout ramené et j’aime tout…
on vit ce poème comme une visite guidée, une carte postale de ton voyage
c’était original de tout découvrir ainsi
merci
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C’est la première fois que je vois ce genre d’organisation des rimes, tu écoutes Eminem en cachette ou quoi ? XD
Mais c’est excellent comment tu as réalisé ce poème, et +1 avec Barjy, une vraie visite guidée tout en se faisant des images dans la tête. Merci de nous faire rêver, Alisone 🙂 :-*
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Ahahahaha, tu sais que j’écoute Eminem de temps en temps, oui. Mais là, j’ai plutôt mis des chansons irlandaises en fond sonore pour écrire ce poème 😉
Merci pour ton commentaire, en tout cas :*
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