Fairytale

Je récidive avec ce long et compliqué poème. Dans le même genre que « Tic Tac Tic Tac » ou même « Juste toi et moi ».
Ici, je me suis inspiré d’Arthur Rimbaud : « Qu’est que pour nous, mon cœur » .
Ainsi que d’Edgar Allan Poe : « Annabel Lee ». 
Et de Victor Hugo pour : « Demain, dès l’aube ».
Le titre, « Fairytale » est un clin d’œil à la magnifique chanson d’Alexander Rybak, et qui a remporté l’Eurovision en 2009. (Norvège)
(Tous les liens sont dans les noms, cliquez dessus pour tout voir.)
Pour terminer, je n’ai pas eu de Bêta ou de corrections, alors désolé pour les fautes restantes. 

Qu’est-ce que pour nous, mon cœur, que ces flaques de sang ?
Qui nous empêchent tant la nuit, de nous reposer ensemble,
Ces suppliques, ces cris de douleur, cette peur et ces tourments,
Quand lorsque sonne minuit, devant eux, nos corps tremblent ?

Il n’y a pas si longtemps que cela, dans un royaume près la mer,
J’étais seule, esseulée, vivant heures par heures, jours par jours,
Lorsqu’un étrange conte surnaturel, m’envoie des envies téméraires,
Où les sempiternelles tortures de l’Enfer, sont la réponse à cet amour.

L’angoisse est proche, je te rejoins, dès que la lune enfin se lève,
Depuis des mois, je veux ardemment te sauver de ce jour vermeil,
Quand l’un de nos affreux meurt, un autre de nouveau se relève,
Lui ou sa Boss, lui ou son jumeau, franchement, c’est bien pareil.

Nous étions si jeunes et si naïfs, derrière ce petit bureau vitré,
Ou dans le repaire mystérieux, là-bas, de nos soi-disant amis,
Mais pour notre amour, il était plus prudent de tout cacher,
Car quand la guerre éclate, nos proches nous abandonnent ici.

Demain dès l’aube à l’heure du soleil, je disparaîtrais de tes bras,
Lorsque cette sombre, étrange et insidieuse réalité m’en arrache,
Je me fiche de ma folie latente, de la faim, de l’argent et du froid,
Donne-moi n’importe quoi, une autre enquête ou une autre chasse.

Tout à l’Apocalypse, la vengeance, la terreur et la torture,
Aux créatures qui nous attaquent sous la lune pleine,
Mais qui sont les vrais Monstres ? Je ne suis pas sûr,
Et pourquoi maintenant, pour tes questions soudaines ?

Tu es en guerre contre toi-même, tes pensées s’exhortent,
Mais dans les songes, les terreurs nocturnes sont accrues,
Nous avons beau essayer tous les chemins, toutes les portes,
C’est ton âme, et ton sens moral, qui t’ont finalement perdu.

Derrière ton accent adorable et tes hôtels trois étoiles,
Se cache un petit garçon émigré de son propre pays,
À qui la vie, l’enfance et les adultes ont fait tant de mal,
Souvenirs refoulés par cette bonne bouteille de Whisky.

Je ne regretterai ni le calme du matin, ni l’horreur du soir,
Alors, qu’est-ce que mon cœur, ces flaques de sang ?
Si par elles, il m’est toujours permis de te revoir,
Mes rêves, mes espoirs, et même mes désirs indécents.

Mais cherches-tu, toi également, une figure maternelle ?
Veux-tu la mienne ? Même si de ceci, elle ignore tout,
Puis-je prendre la tienne ? Pour un temps occasionnel,
Bien qu’elle fut du côté de notre ennemi, je l’avoue.

Qu’avons-nous fait de mal ? Tous nos amis sont partis,
Trahi ou tué, il ne reste désormais plus personne,
Et je ne sais toujours pas comment te sauver la vie,
Tu es, et resteras, le seul qu’à jamais j’affectionne.

Je ne puis demeurer loin de toi, de ton pays du Nord,
Tout le monde me déteste, mais tout le monde t’aime,
Pourtant, ils me font revivre ta mort encore et encore,
Je ne peux rien en faire, juste des histoires et des poèmes.

Mais quel conte de fées doit se terminer de cette façon ?
Je marcherai, les yeux fixés, sur tous mes rêves forcés,
Triste histoire d’une seule fille et d’un pauvre garçon,
Que les affreux cruels aux pouvoirs ont bien trop torturé.

Dieu t’avait mis sur mon chemin, dans le seul but de t’en arracher,
Maintenant je pleure sur un bouquet aussi blanc qu’une colombe,
Dans ma fameuse robe bleue, en cherchant un cimetière où aller,
Mais, tu n’as ni nom, ni cercueil, ni enterrement et ni tombe.

 

2 réflexions sur “Fairytale

    1. Ah, si seulement…
      J’aimerai le faire comprendre à mon pauvre cerveau, avant de s’endormir…
      Mais bon, comme j’essaye de l’expliquer dans le poème, je préfère subir la torture et que mon chéri soit « vivant »…

      J’aime

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