Une longue histoire dans le plus long des poèmes

Tout commence le plus simplement du Monde,
Dans un Univers où le Surnaturel surabonde,
Une jeune femme, entourée de deux chasseurs,
Accepte un novice Anglais dans leur Bunker.

Et durant une enquête sur un Coven de Sorcières,
Gravement, autour de la Team, l’étau se resserre,
Lorsque, par surprise, la fille sauve l’apprenti,
Chacun d’eux la regarde avec un air abasourdi.

Dans la fameuse voiture, au chemin du retour,
S’étant assis à l’arrière, lui et elle s’énamourent,
Des coups d’œil furtifs, de droite et de gauche,
Mais aucun des deux ne tentent une approche.

Une fois au Q.G des Supers Vilains de l’histoire,
L’Anglais s’en va rédiger son travail en retard,
Et elle s’entretient avec la maman de la bande,
« Il se passe quoi là ? Je me le demande… »

Quelques jours plus tard, dans le repaire secret,
Sa chambre à elle, se trouve à côté de l’Anglais,
Sempiternellement, ils se croisent dans le corridor,
Mais règne toujours autour d’eux, un silence de mort.

Lorsqu’il se fait trahir par sa propre « famille »,
Qui veut le tuer, se réveille enfin la jeune fille,
Le sauvant de justesse et dans ses bras, en pleure,
Elle murmure : « Je ne veux pas que tu meurs. »

Il était temps, échangent enfin leur premier baiser,
Et durant de longues semaines, gardent ça secret,
Se rejoignant en cachette dans sa chambre à lui,
Jusqu’au matin, ils restent ensemble toutes les nuits.

Seule la mère de l’équipe soupçonne quelque chose,
Ses fils ne voient rien du tout, ce qu’elle suppose,
Par contre, les mois à venir seront bien plus délicats,
Lorsque la fille lui annonce : « Tu vas être papa. »

Les semaines continuent avec chasses et enquêtes,
L’Anglais décide de quitter son équipe malhonnête,
Tandis que la fille camoufle son petit ventre rond,
Dans lequel, elle le sait, bouge un futur garçon.

Dans la chambre secrète, se reposent les deux parents,
Pendant des heures, cherchent un nom pour leur enfant,
Quand elle avoue : « Tu es orphelin, comme moi aussi,
Alors appelons-le comme ton premier meilleur ami. »

À sa famille d’adoption, elle annonce la nouvelle,
Bien prise, sauf pour l’aîné, le voilà qu’il grommelle :
« Nom de Dieu, t’es enceinte à cause de ce foutu Brit,
Je me retiens de le frapper, c’est tout ce qu’il mérite ! »

Ils pensaient le pire derrière eux, mais vient une personne,
« L’abominable belle-mère » comme tous la surnomme,
Qui veut se venger de son ancien employé démissionnaire,
Vers qui quelqu’un tend une main inattendue et salutaire.

Oui, c’est bien le psychopathe de service, ce colosse,
Qui choisit le côté de son collègue, son ancien Boss,
Décide de cacher les amoureux dans la ville de Gotham,
Pour rentrer en guerre contre l’autre abominable femme.

Rien ne se passe comme prévu, dans l’ancienne maison,
De la future maman, qui a une très mauvaise intuition,
Lorsque le Roi de la Pègre, son tout premier amant,
Devient fou de jalousie et commence à être violent.

Au milieu des suppliques et des pleurs de la jeune fille,
Le froid, la nuit et le brouillard s’étendent sur la ville,
Le Roi fait battre les amoureux, sans remords ni crainte,
Mais son bras droit refuse de frapper une femme enceinte.

Heureusement, leur complice baraqué les sort de Gotham,
Et malgré les marques et les coups, se termine ce drame,
Arrivé au repaire, l’aîné a bien travaillé pour se racheter,
Avec une grande surprise dans la chambre des fiancés.

Ils ouvrent lentement la porte et découvrent dans un coin,
Un magnifique berceau bleu, de toute évidence fait main,
Avec un mobile de jouets et au-dessus du couffin, il y a,
Le nom du bébé et un pentagramme gravés dans le bois.

Le temps passe, et les deux parents décident de soumettre,
À l’ex-psychopathe, d’être le parrain de leur enfant à naître,
Ce qu’il accepte, comme de devenir le seul témoin d’union,
De leur mariage, dans la mairie de leur Bunker d’habitation.

Le mari promet à sa femme un grand mariage à l’Église,
Une fois sorti du joug de leur ennemi et de leur emprise,
Mais pour l’heure, il est temps de rouler vers l’hôpital,
Il semblerait que la future maman ait soudainement mal.

Quelques heures plus tard, dans la chambre d’un blanc pur,
Sur le lit, les parents tiennent en main leur petite progéniture,
Allongé l’un contre l’autre, le nouveau-né en plein milieu,
Sourient mari et femme comme un couple de bienheureux.

De retour dans leur chambre, le bébé dort dans le berceau,
Les parents à côté dans le lit, épuisé par tout ce renouveau,
Mais termineront leur nuit devant leur café du matin,
Que l’aîné se met à charrier avec amusement et entrain.

Quelques semaines de paix, les parents sont en sécurité,
Dixit leur ami chasseur, qui traque toujours sans pitié,
Lorsque l’abominable belle-mère fait son grand retour,
Les quatre alliés aident les parents, venant à leur secours.

Et par sûreté, les enferment tous les trois dans le Donjon,
Elle tient le bébé dans ses bras et lui les enlace de passion,
Attendant et ne se doutant de rien, lorsque la porte s’ouvre,
C’est l’abominable belle-mère, devant eux ils découvrent.

Effrayé, jusqu’au mur du fond ils se mettent à reculer,
Mais dans l’antre, pas seule, elle décide de pénétrer,
Suivit par un couple, aux gestes prêts à la violence,
Les parents du regretté et du fameux ami d’enfance.

Un fils pour un fils, c’est ce que tous deux réclament,
La fille jette sur son mari un regard plein de larmes,
L’abominable femme cogne et tyrannise le pauvre père,
Et le couple tente d’arracher le bébé des bras de sa mère.

La fille réclame leur pitié, dans les sanglots et les pleurs,
Mais depuis bien longtemps, les atroces n’ont plus de cœur,
L’horrible tend un revolver sur le père, prête à le tuer,
La mère lutte pour garder leur enfant et se met à hurler.

Après de longues minutes de torture mentale et physique,
Il était temps que les alliés, dans le Donjon, se rappliquent,
Pour sauver leurs amis d’une mort atroce, c’est certain,
Et ainsi éviter au bébé de devenir à son tour orphelin.

En larmes l’un contre l’autre, tenant leur nourrisson,
Se termine cette épreuve, pour la fille et le garçon,
Lorsque vers eux, la maman de l’équipe vient et dit :
« Suivez-moi, ils s’occupent du reste, tout est fini. »

Il leur faut des jours pour oublier cette catastrophe,
Mais à peine réussis, c’est l’aîné qui les apostrophe,
Recevant un mail anonyme sur son ordinateur,
Avec preuves à l’appui que l’Anglais est un tueur.

En réalité, des mois auparavant, il avait ordonné,
À son bras droit, de suivre le code pour chasser,
Mais aujourd’hui, il a vraiment choisi son camp,
Trahissant les siens, pour sa famille et son enfant.

Cependant, l’aîné ne l’entendant pas de cette façon,
Se jette sur lui avec rage et le sang en ébullition,
La fille veut tout stopper avant que ça ne déraille,
Mais par l’aîné, elle prend un coup dans la bataille.

Encore une fois, le chasseur s’en veut âprement,
De s’être laissé emporter par son tempérament,
Contre toute attente, demande d’être pardonné,
Pour, la seconde fois, de les avoir brutalisés.

Le cadet et la maman de notre petite Team,
Décident de s’occuper des deux victimes,
Laissant le grand frère seul avec ses remords,
Buvant un Whisky, pour déculpabiliser encore.

Il est temps de quitter le Bunker, pensent-ils,
D’avoir un vrai travail et leur propre domicile,
Oublier l’Angleterre, loin des Supers Vilains,
Et commencer à eux trois, le rêve Américain.

2 réflexions sur “Une longue histoire dans le plus long des poèmes

  1. Lila Bernard

    Whaou! Pour une fois un poème plutôt joyeux, qui se termine bien et ne baigne pas dans la mélancolie…
    C’est un regroupement de beaucoup de choses… Les rêves et cauchemars, « Démission », « The British Invasion »…
    J’ai trouvé ça vraiment sympa et ça coulait tout seul niveau lecture. Je sais que ça t’a pris beaucoup de temps mais ça en vallait la peine.

    Aimé par 1 personne

    1. Eh bien, merciiiiii beaucoup ! Surtout d’avoir eu le courage de le lire entièrement ! J’espère que la longueur dissuadera les autres LOL
      C’est vrai que ça fini bien, même si les deux héros s’en prennent vraiment plein la tronche plusieurs fois ! Un peu trop fluffy par moment, je pense, mais ça c’est mon côté « eau de rose » LOL
      Pour les références, tu as tout compris ! Bravo !
      J’ai mis trois ou quatre jours, oui, à l’écrire. J’avais juste fait une pause de deux jours pour écrire mes OS.

      Bref, merci pour tout !

      J’aime

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