La Sirène d’Irlande

À tes frères tous tombés,
Ô, écoutez-moi donc crier,
Sous les océans, les naufrages,
De nos sirènes mises en cage.
Sur ma peau, tous nos rêves,
Lorsque je marche sur la grève,
Mais les Chasseurs nous veulent nous,
Pour nous mettre à genoux.

À tes frères qui sont morts,
Ô, jetez-moi donc un sort,
Tout le monde t’a oublié,
Quand le fils prodigue est arrivé,
Mais comme Dieu est éphémère,
Je parle de celui de Lucifer.
Comme la vie serait belle,
Si tu étais réel,
Mais ce n’est pas le cas,
Car tu n’es pas là.

À tes frères disparus,
Ô, entendez les chants perdus,
Je me perds dans la brume,
Et me noie dans l’écume,
Quand les sirènes ont toutes peurs,
Seules, face aux Chasseurs.
Mais depuis que l’amour s’en mêle,
Je ne suis plus la même,
Bien que tu ne sois pas là,
Oui, je pense à toi.

2 réflexions sur “La Sirène d’Irlande

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