Il y avait des Géants, dans notre Monde,
Des Sorcières et des créatures immondes,
Les Païens voulaient recouvrir la Terre,
Avec leurs anciens Dieu de l’Univers.
Mais, je n’étais pas seule dans ce combat,
Nous étions deux Chasseurs, lui et moi,
Il n’était pas celui auquel je m’attendais,
Mais l’autre n’est plus, désormais…
Après avoir fui les Géants, nous avons,
Ensemble, quitté le Royaume d’Albion,
Retrouvant le Refuge de mon enfance,
Et pleurer sur mes souvenirs en silence.
Dans une chambre, assise sur le plancher,
Ma boîte à bijoux ouverte, pour me rappeler,
Perdu dans le temps, j’entends trop tard,
Le Chasseur arriver, dans ce cauchemar,
S’asseyant à mes côtés, il me dit,
Qu’il semble enclin à une jalousie,
Lorsqu’il voit la bague, entre mes mains,
Qui appartenait à mon défunt conjoint.
Trop tôt partit au Royaume des Cieux,
Son alliance, je la protège de mon mieux,
Le Chasseur est envieux, alors qu’il a aussi,
Perdu sa femme, sa Muse, sa meilleure amie.
Elle s’appelait Meg et mon autre, Mick,
Leurs histoires resteront à jamais tragiques,
Les deux Survivants que nous sommes,
Restes pour toujours ici, sans personne…
Il est né quelque chose, entre nous,
Une compréhension d’un amour fou,
Quand, lentement, vers moi il se penche,
La Sorcière arrive et crie sa revanche,
Explose la fenêtre et sort une gemme,
Une pierre scintillante, comme un totem,
Sa complice attrape cette émeraude,
Et lui promet de suivre leur Code.
Le Chasseur et moi, nous nous relevons,
Et, ensemble, la Démone, nous suivons,
Si les Pierres de l’Apocalypse sont réunis,
Le Monde entier sombrera dans l’oubli.
La dernière gemme arrive à l’édifice,
Il est grand temps, de faire un sacrifice :
« Ic þé wiþdrífe ! » ma Magie éclate,
Et le sort atteint enfin la renégate,
Le lierre a commencé à manger la route,
Les Païens gagneront, sans aucun doute.
Alors je prends la gemme entre mes doigts,
Je sens son Pouvoir absolu brûler en moi,
L’émeraude fond dans ma paume,
Et les Sorcières hurlent dans mon Royaume.
De rage, elles quittent le sentier vert,
Le Chasseur arrive et se jette à terre,
Pour me rattraper à temps dans ma chute,
Je sens la vie me quitter à chaque minute.
Alors, sur l’herbe magique, il s’inquiète,
Se fiche de devoir sauver notre Planète,
Sans la dernière pierre, pas de fin,
Sauf pour moi, et le sait bien…
Le diamant lentement se meurt,
Tout comme moi, j’en ai peur,
Les larmes coulent de ses yeux,
Se posent sur moi, comme un Adieu,
Il agit comme il l’aurait décidé,
Se penchant, pour m’embrasser,
Un doux baiser, long, une dernière fois,
Puis me dit de me réveiller et revenir à moi…
06.02.20
Copyright © 2020 by Alisone DAVIES – All rights reserved.