Everybody is dead (Les Âmes Voyageuses)

Voici une histoire écrite en 2017, avant tout ce que j’ai pu accomplir depuis. C’est un récit à la première personne. Pleine de mystères, de magies et de références particulières.

Les personnes nommées sont toutes réelles, sauf une…
La Timeline n’est pas dans l’ordre.
J’ai ré-écrit certaines parties pour plus de compréhension. (Et moins de Drama.)
Si toutefois certaines choses vous échappe, n’hésitez pas à laisser un petit commentaire. Je passe vous lire et vous répondre !
Je tiens beaucoup à cette histoire…
Elle est très étrange et horriblement triste, mais ses sentiments à l’intérieur sont réels…
Si le cœur vous en dit…
(Pardon pour les fautes restantes…)



Tout le monde est mort…
« Vivre, c’est renoncer ».
Je vais mettre au propre l’histoire qui termine le fameux : « Carnet de Barjy ».

Il ne me reste que Baby, et c’est avec elle que je rentre chez moi une fois que le Monde s’est écroulé sur lui-même. Et sur moi. Je retourne dans le Nord. Le Nord se souvient.
Je gare Baby au Nord de la France pour prendre le train en direction de Londres, comme promis à ma sœur, mais clandestinement.
Je vais à Hogwarts, car c’est là que tout a commencé et c’est donc là que tout doit renaître.
Et c’est dans ce Monde de Magie que je rencontre mon futur meilleur ami. Un peu comme un « Chris 2.0 ».
Mon ami, appelons-le « Jeremy ». Il est vrai que, dans un premier temps, je voulais l’appeler « Adam », mais cela serait étrangement redondant compte tenu de la suite de l’histoire.
Jeremy devient mon Parabatai (Prononcer « Parabaille ») il est mon Julian Blackthorn et je suis sa Emma Carstairs. Référence que, d’ailleurs, il comprend. Alors, même si c’est moi qui joue une Carstairs, je surnomme Jeremy : « Jem ».

– PARIS –

Pour une Convention ou une IRL, peu importe, tout est flou, mais je suis à Paris. Je gare Baby au parking de Disneyland. Et c’est dans cet autre endroit magique que je retrouve mes « anciennes » amies. Qui ?
Disons par exemple : Barjy ? Lenny ? Dat’ ? Caly aussi ? Et tant d’autre que le temps et le silence ont effacé.
Tout est si différent, désormais. Et personne ne peut savoir à quel point.
Sous le ciel gris parisien, après Disney Village, je vois le lac de l’hôtel. Dieu, comme cette eau fait remonter des souvenirs enfouit en moi. Une autre vie… Je suis les filles comme une ombre silencieuse. Nous sommes toutes assises autour d’une table ronde qui ne ferait pas rougir Arthur Pendragon. Mes yeux reflètent les fantômes du passé lorsque Jem arrive vers nous. Il ne sait pas parler Français. Nous parlons Anglais entre nous. Compte tenu de nos aventures dans les contrées Nordiques, je parle Anglais certes, mais avec un accent Irlandais à couper au couteau.
Lorsque Jem s’assoit à notre table, les filles lui pose des questions. Heureusement qu’elles sont bilingues. Et Jem, sans filtre, répond à tout le monde et narre alors nos « aventures »…


ONCE UPON A TIME, IN…

– LONDON –

Dans les rues de Londres, ma cleptomanie nous sauve la vie. Et beaucoup plus qu’à Namur ! Dont ce souvenir se tari peu à peu en moi.
Et Jem a ce don fascinant d’être toujours d’une joyeuseté immortelle. Comme si rien ne pouvait l’atteindre, car justement tout l’a déjà atteint.
C’est à Hogwarts que tout commence. Nous sommes Parabatai certes, mais sûrement pas dans la même Maison ! Moi, je suis dans la maison qui fut mienne depuis la nuit des temps :

« Or perhaps in Slytherin,
You’ll make your real friends,
Those cunning folks use any means,
To achieve their ends. »

Le courage joyeux de Jem le conduit à Gryffindor, par la logique. Après avoir pris la Voie 9 ¾, nous décidons d’aller à Baker Street. Et tout naturellement, nous nous dirigeons vers Barking Road pour filer au Who Shop afin de voler le TARDIS comme l’aura fait le Docteur avant nous.
Nos pas, surtout les miens, nous conduisent à la Thames River, au London Eye, puis devant les portes noires et dorées du Buckingham Palace. Où nous nous attendons presque à voir le vaisseau spacial « Titanic » amorcer sa descente vers le Palais avec 10th pilotant la croisière.
L’effervescence de la ville nous épuise malgré la nourriture volée de droite et de gauche. Alors, c’est cliché, mais l’hospitalité et la gentillesse des Anglais jouent en notre faveur. Pour ne pas dormir dehors, certains Britanniques nous ouvrent leurs portes en échanges d’histoires, d’aventures ou de coups de main dans leurs humbles demeures.

– WALES –

Pour les Parabatai que nous sommes, il est fort logique à ce propos de porter nos pas vers le Pays de Galles. Toujours clandestinement, cela va sans dire. Nous voulons parcourir ensemble les origines de Will Herondale. Aller enfin à Dolgellau et faire l’ascension du Cadair Idris !
Dont la beauté n’a d’égale que la longue marche de Mynydd Pencoed jusqu’à Mynydd Moel. Mais, au milieu de cette montagne géante qui a donné son nom à la Cité de Verre d’Alicante, se trouve le Lac de Llyn Cau. Où son homologue maudit se situe non loin de la demeure des Chasseurs d’Ombres à Idris.
Cette eau céruléenne ressort comme un diamant éclatant au centre d’un vert vif des montagnes de ces terres Celtiques. Où son fleuve se jette dans la mer d’Irlande.

– IRELAND –

Et nous y voici enfin, au fameux pays ! Par bateau clandestin, car le sourire de Jem nous fait tout traverser, nous naviguons sur la mer pour arriver à Dublin. Car je veux voir le parking du film Irlandais que j’aime tant. Le parking de Cathal et Fred, en face de la mer. Et nous retombons ensuite dans les tumultes d’une ville aux allures celtiques. Tout en filant par la suite vers Drogheda, ville voisine. Car mon crétin de cerveau tient absolument à voir la lande originaire d’une personne que j’apprécie beaucoup. Dans le même ordre d’idées, nous débarquons en Irlande du Nord, dans la ville d’Armagh. Où les monolithes se battent en duel avec la magnificence de la Cathédrale. Nommé en Irlandais « Ard Mhacha », la ville représente pour moi les origines de « Merlin ».
Nous passons ensuite vers Galway, car j’ai toujours voulu visiter cette ville pour une raison qui m’échappe complètement aujourd’hui…
Et, alors que nous nous amusons de Pubs en Pubs pour presque rien, nous passons devant le musée « Twice as Nice », dont le dernier mot me fait sourire. Comme le souvenir d’une vie antérieure.
Nous restons, trop, longtemps en Irlande. Jem qui a toujours était British garde son élocution anglaise, mais je chope le mal de l’accent de ce pays.
Oui, nous restons beaucoup trop longtemps en Irlande.
Car… Eh bien, c’est l’Irlande !

– ICELAND –

Malgré le froid, la faim et la fatigue qui nous tenaillent, nous continuons. Et nous traversons la mer Nordique pour enfin débarquer en Islande ! À Reykjavik, dont les toits des maisons nous offrent un décor hétéroclite de couleurs vives. Et le ciel se mélange à l’azur de la mer dans un maelström de froid et de neige.
Et même si la famine et le froid sont pires qu’au Purgatoire, rien ne vaut les aurores boréales comme seules couvertures.
Tout change des rues et des ponts de Londres ou des Pubs d’Irlande.
Enfin, nous marchons sur le fameux volcan Eyjafjallajökull où mon imagination sans frontière voit les vapeurs et la fumée sortant de la montagne comme lors de l’éruption en 2010.
L’Islande est un lieu magique où les Terrestres ne peuvent pas nous retrouver. Une lande de beauté et d’enchantement, loin des Démons et des malédictions. Ici, il n’y a que la nature que l’Homme ne peut détruire.
Dans un Monde si mort, ici la vie reprend son court…
Et tout ceci, du sol, aux montagnes, des lagons, aux geysers, jusqu’au ciel, aux étoiles et aux aurores boréales… Tout ceci vaut le froid, la faim et la fatigue…

– BLACKPOOL –

Retour à la civilisation !
Avec difficulté, même si la traversée semée de secousses m’avait déjà bien préparé à la présence des Terrestres. Jem sourit toujours pour gruger les transports. Et ma cleptomanie nourrie nos estomacs affamés.
Je ne sais pas quel jour nous sommes, et pour tout dire, je n’en ai cure.
Lorsque, pas loin de la Tour, nous repérons un groupe d’Américains. Alors, comme souvent, incognito, je leur fais les poches…
Jem se trouve pas loin pour assurer mes arrières. Mais, malgré sa surveillance, un des Américains me chope.
Pourtant, c’est étrange… Ses yeux bleu céruléen me disent quelque chose. Les aurai-je déjà vus dans ma vie d’antan ? Comme un souvenir d’azur…

Ce que je lui demande, en bégayant, dans mon « French/Irish » accent.
Ah, oui… C’est Misha… Si ses Bodyguards nous sautent dessus, Misha calme les gorilles. De toute façon, nos frêles silhouettes ne seront jamais une forte menace pour eux et lui. Où peut-être est-ce à cause de mon Trench-coat, qui me protège du froid du Nord ?
Mais, il nous les laisse, les pièces. Lorsque ses homologues Américains débarquent. Enfin, Américains, pas tous… Car c’est là que je me souviens de quelqu’un. Adam.
Mais, pourquoi lui ?
Jem ne connaît pas tout ça. Mais Adam vient vers nous, parlant comme moi (Ou comme Colin, en fait) Est-ce donc lui ou son « autre » qui a vécu ce que nous vivons Jem et moi ? Quoi qu’il en soit, il nous invite à une table de l’étrange grand hôtel, un certain « Norbreck Castle Hotel », pour un repas digne de ce nom. Et c’est tant mieux, car malgré notre paranoïa, nos ventres gargouillent !

Alors Jem et moi, nous nous mettons à une table en suivant comme une ombre l’Irlandais devant nous. Assis en face de nous, Adam nous regarde avec… Pitié ?
Et pourquoi donc mangeons-nous avec lui et pas avec l’autre ? Misha qui nous a donné les pièces et s’est éclipsé Dieu seul sait où. Avec sa femme et ses enfants ? Alors, Jem et moi, en face de notre nouvel ami, fuyant ses yeux bleus translucides. Il ne dit pas grand chose, à vrai dire. Encore trop timide sur les bords. Mais il est si simple de lire dans son regard. Il ne fait pas le pitre comme son collègue Britannique. Qui lui, est où d’ailleurs ?

Ah ! Il parle enfin ! Avec son accent Irlandais même pas camouflé. Que Jem comprend, grâce à notre long séjour en Irlande.
Nous irons remercier Cathal sur le parking de Dublin, pour ça !
Il veut connaître un peu notre histoire. Comme les filles à Paris qui écoutent Jem narrer nos aventures.

Mais devons-nous raconter le début de cette vie ?
Ou la fin de la dernière ?
Car, là où se termine une histoire, en commence une autre. Et ce, même après la fin du Monde !

Nous parlons tous les trois. Même si Jem ne le connaît pas. Techniquement, moi non plus. Nous déjeunons avec lui. Dans nos guenilles et mon Trench-coat qui a littéralement fait la guerre…

Alors, je lui raconte une histoire. Une de nos histoires…


IN A LAND OF MYTH AND A TIME OF MAGIC…

– DE PIERREFONDS A GOODRICH CASTLE JUSQU’A LA PENSHURST PLACE –

Et voilà comment ce carnet se terminera. Comme il a commencé. À l’instar de la chanson « So cold » qui représente deux générations. C’est pareil pour la musique « You’re the voice ». D’autant plus que, maintenant, le Graal, je l’ai trouvé !
Alors, comme tous les clichés sont vrais, il en est de même pour les légendes. Comme Pierrefonds qui est le siège de Camelot, bien sûr !
Je lui raconte Camelot. Et le Graal. Et l’histoire des deux dragons : Kilgharrah et Aithusa. À Pierrefonds, je pouvais emmener Baby. Alors, forcément, à « Baby » et « Arthur », Adam tique et pose des questions. Nous lui répondons le plus simplement du Monde, mais peut-être nous prend-il pour des fous ?
Puis, je commence une phrase par :
« Let me paint you a picture of a World with Magic… »
Il comprend la référence. La « sienne », à dire vrai, d’ailleurs. Je continue et je parle de Camelot, Kilgharrah, Aithusa, Hogwarts aussi et ma maison Slytherin, puis de Baker Street au Dartmoor, des voyages dans le TARDIS et de toutes les légendes réelles (Phrase qui fait très oxymore) et il nous écoute attentivement. Surtout lorsque nous parlons de son pays et des légendes qui vont avec.
Pour rester dans le thème de Merlin, je termine par :
« I am a Sorcerer. I have Magic. »
Car, c’était grâce à la magie et à mes pouvoirs que j’ai pu tout arrêter… Et recommencer à nouveau…

– DARLIG ULV – STRANDEN –

Ou « Bad Wolf Bay »…
C’est la fois où je suis morte. C’était le 13 juillet 2014, tué d’une balle dans la tête par un Chasseur. Notez quand même l’ironie atroce de la chose, maintenant que j’y pense… Castiel m’a emmené sur cette plage en me disant que cela serait mon propre Paradis. Même après tout ce qu’il s’est passé, j’aime à croire que cela puisse l’être encore. Un jour, proche ou lointain.

– HOGWARTS –

C’est l’heure. Au moment où j’écris ces lignes, c’est plus ou moins l’heure pour quelqu’un, quelque part, dans le Nord.
Je voulais lire, mais je n’y arrive pas. Tant que cette histoire ne sera pas terminée, elle tournera encore en boucle dans ma tête. Comme un vieux CD rayé ou un comme un vinyle qu’on aurait laissé mourir sur un tourne-disque… Pourtant, je ne sais pas vraiment comment se termine l’histoire. Comment finir une histoire qui n’a pas encore commencé ?
Alors, tandis que mon cœur s’envole à Blackpool, mon esprit est à Londres. À Hogwarts, pour être plus exact.
Et tandis que j’attends pour Baby, ma détresse augmente avec ma tristesse. Et ma jalousie me donne envie de crever. Je ne sais pas où est Jem, est-il avec moi dans le Bunker cette nuit, perdu au milieu de l’île ?
Alors, je reste « chez moi », à Hogwarts, à Slytherin. Arpentant l’âme en peine les couloirs de l’école, jusqu’aux cachots. De la bibliothèque à la Salle sur Demande. Qu’est-ce que j’ai pu y passer du temps là-bas !
Et je prie le Destin de ne pas être la prochaine :
« Personne qui a fait tous les mauvais choix. »

– BLACKPOOL II –

Enfin, nous terminons de manger… De dévorer, serait plus exact.
Dans un sens, j’y suis aussi à Blackpool, non ? Étrange…
Je termine l’histoire ici. Adam nous regarde Jem et moi, avec ses yeux bleus ronds d’étonnements. Et, tandis que je me noie dans la pâleur de ses iris, Misha nous rejoint enfin. Il nous donne, à Jem et moi, quelques billets pour la suite. Misha a l’habitude, il vit pour la charité et je sais que, IRL, il a eu un passé comme notre futur. Jem et moi le remercions chaleureusement. Bien que, ce soit Adam qui monopolise mon attention.
Comme lorsque j’avais l’habitude de manger dans des banquets de vingtaines de personnes qui parlaient, criaient, jouaient des mains pour s’exprimer, les seuls qui m’intéressaient étaient justement ceux qui ne parlaient pas.
Comme dans une pièce où un Dieu arrive, entouré d’un halo blanc pour éclairer les gens autour de lui, les seuls qui m’intéressent sont ceux qui restent dans l’ombre.
Et qui peut savoir ce qu’il se passe dans la tête d’Adam en ce moment ?
Il se lève pour payer. Et Misha ne bouge pas et continue de nous parler. Jem lui répond, mais moi, j’ai déjà utilisé mon quota de mots pour la journée. Et mes yeux sombres sont fixés sur l’autre personne.

C’est terminé. Une histoire pour un repas et eux, ils ont une Convention à faire. Car, c’est bien cela la raison de leur présence ?
Et nous, nous avons des touristes à dépouiller.
Ils nous serrent la main. Je sens bien un HUG derrière ce geste, comme une promesse. Nous les remercions, encore (Car personne ne remercie assez les gens).
Et, avant de partir, je plonge une dernière fois mon regard dans ses yeux bleus translucides qui me suivent comme un fantôme… Ou comme Fantôme.

– PARIS II –

Oui, Jem et moi les avons vus, parlés et mangés avec eux. Sous le regard ahuri des filles qui écoutent Jem narrer l’histoire avec un détachement émotionnelle digne du légendaire flegme Britannique.
Mais, qui peut donc jalouser deux orphelins sans domicile ?
C’est le Monde qui nous a tués, mais des gens comme eux qui nous ont sauvés.
Je ne voulais pas revivre le Purgatoire, mais 2017 ne m’en a pas laissé le choix. Je ne sais pas si je veux de ce futur ou pas.

Je déteste les Terrestres. Mais peut-on considérer ces personnes comme seulement Terrestres ?
Ne dit-on pas :
« Celui qui peut sauver une vie, peut sauver la Terre entière. » ?

Mais, s’ils ne savent pas qu’ils sauvent des vies ? Ou qu’ils ne les ont pas encore sauvés ?
Alors, dans le froid anglais, je porte tantôt mon Trench-coat et tantôt la veste de Charlie. Car, comme Baby, elle ne peut pas mourir. Je porte la veste de Charlie depuis 2005 et je n’ai pas l’intention de la lâcher. Et elle restera à jamais : « La veste de Charlie », comme le Trench-coat appartient à Castiel.
Une fois encore, ces reliques survivront avec moi. De l’île maudite, de l’Enfer jusqu’au Purgatoire, elles me suivent partout…
Ce sont mes propres Reliques de la Mort.

J’en conviens, c’est compliqué de se retrouver dans cette Timeline. Je raconte une histoire future, au présent tout en parlant au passé lorsque Jem parle aux filles ou moi à Adam.
Mais nous revoilà, toujours à la table de l’étrange hôtel qui me rappelle quelques souvenirs heureux, je crois, les filles nous dévisagent. Heureusement qu’elles sont bilingues, car Jem n’a pas arrêté de narrer nos épopées. Bien sûr, je dois traduire des filles à Jem.
Et enfin, elles me dévisagent et demandent de concert :
« Pourquoi tu ne nous as rien dit ? »
Parce que vous n’avez pas demandé…
Parce que je n’ai jamais su le dire. Je n’ai jamais su parler de ça. Ou du reste.
Magic or not magic ?
Tout change dans le Monde, mais pas ça…

Alors ce carnet finira comme il a commencé ? Avec Barjy.
Car, c’est elle qui me l’a offert, le carnet. Et c’est également elle qui est en ce moment même là où se trouve mon cœur. Ironie…
Alors, j’aime l’idée de terminer ce carnet avec une histoire.
Blackpool continue. Rome et les autres, bientôt ? Il y en aura toujours, et quelque chose me perturbe avec la ville de Blackpool. Comme si je la connaissais déjà. J’ai des images en tête qui n’appartiennent pourtant pas à mes souvenirs. Ce sont ceux de… Mordred ?!

Après toute cette histoire, comprenons pourquoi j’ai appelé mon Parabatai « Jeremy », Jem, et non « Adam ». Prénom trop redondant à l’histoire.
Belle histoire ? Triste, sans aucun doute.

Voilà, Jem et moi finissons de parler avec les filles à Paris. Le temps est passé, comme le reste des années. C’est effroyable comme tout s’enchaîne, tout change et tout meurt. Tout le monde, sauf Jem et moi…
Même si j’attends encore que ma prophétie se réalise, je ne fais rien pour moi ou pour l’empêcher.
Qui le verra, alors ? Si tout le monde est parti ?
Je ne sais pas vraiment comment l’histoire se termine. Mon cerveau en crée déjà une autre.
Le Bunker m’a fait souffrir, les seules fois où j’y suis allée. Je suis même morte là-bas. Je dois rester dehors, mais loin des Terrestres. Juste Jem, Baby et moi. Une Team bancale, mais une Team quand même. Nous deux contre le Monde.

Alors, est-ce la fin de cette aventure ? Ou son commencement ?

Tout le monde est mort. Alors qui se souviendra de nous, plus tard ?
Nous sommes les derniers, les enfants de la révolution, nous sommes la résistance et nous marcherons ensemble, lorsque le sang de nos ennemis fera rougir l’aube du ciel, par-delà le Nord. Lorsque le soleil de feu s’éteindra sur l’azur celtique de la mer, alors nous serons réunis jusqu’à la fin de la fin du Monde…

Tá brón orm, Je suis désolée, Lo siento, Ik ben droevig, Sono spiacente, Perdóname, Gomen nasais, Mujhe maaf kardo, Przepraszam, Sli’kha, Forgive me…



For Jem
Please do it for me.

Copyright © 2020 by Alisone DAVIES – All rights reserved.

3 réflexions sur “Everybody is dead (Les Âmes Voyageuses)

  1. Laurence Barjy Zimmermann

    Oh purée…
    Bon , j’avoue, j’ai du m’y reprendre à deux fois pour la time-line ( longue journée et heure tardive etc…) mais ça fait plaisir de te relire et de te voir ressortir les « vieux dossiers » et souvenirs surtout sous-jacents.
    Je vais aller lire les « ici » maintenant que j’ai lu toute l’histoire….

    Aimé par 1 personne

    1. Oui, il y a une Timeline étrange et beaucoup de références !
      Pas trop perturbé de quoi ton nom affiché ? Ahah !
      En fait, j’ai écrit ce « truc » lorsque tu étais à la Convention de Blackpool en 2017. Et je terminais le premier carnet que tu m’avais offert. (En 2013) Et je commençais déjà à faire mon Burn-Out qui, par la suite, m’a fait partir en Irlande. Bref, longue histoire super intense et limite hyper personnelle en fait. Mais, va savoir pourquoi, je l’adore. J’adore cette histoire…
      Alors, merci pour ta lecture ❤

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