Ils hurlent dans le silence de la nuit,
Exprimant la douleur d’une âme meurtrie,
Invisible aux gens qui ne font que passer,
Et cachant sous leurs vêtements leur secret.
Ils pleurent dans le tumulte du jour,
Attendant avec angoisse son retour,
Que tu sois un garçon ou une fille,
La main touche même la famille.
Ils errent dans les rues, à l’ombre,
Blâmant un Monde trop sombre,
Il la retrouve elle, et l’embrasse,
Profitant de l’orage qui passe.
Mais leur réalité est sans tendresse,
Juste un poing que des doigts oppressent,
Des paroles crues, des gestes blessants,
Des larmes sur un corps mourant.
Elle l’a vu lui, elle a voulu l’aider,
Cette main levée, elle la reconnaît,
Impossible de prier, impossible de courir,
Et jamais personne pour les secourir.
À six contre deux, c’est trop facile,
La peau se craque comme de l’argile,
Les os se brisent comme du verre,
Et rien ne stoppe leur calvaire.
Elle tend la main vers son amant,
Il pleure aussi, mais pourtant,
Rien n’empêche l’autre de continuer,
Et de sortir une lame aiguisée.
Les cris s’intensifient encore,
Et plus rien ne protège leurs corps,
La dague se dirige vers son cou,
Elle tente de le sauver malgré tout.
Sa main à elle empêche le crime,
Le sang coule sur les victimes,
La frustration accroît la rage,
Des bourreaux et leurs carnages.
Il n’y a pas de fin heureuse, j’en ai peur,
Sous les poings, l’espoir se meurt,
Par leurs corps meurtris et abattus,
C’est à vous de dire : « Jamais plus ».
07.03.20
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