Je reprends mon langage soutenu que j’ai adoré utiliser il y a déjà trois ans de ça, dans le poème :
« Songes d’une vie damnée »
Cette poésie est une sorte de suite (ou version 2.0/spin-off plutôt) de mes trois derniers écrits (En Français) :
« V World – Door Number Three »
Et :
« One of them »
Ou même :
« Sur mon cou »
Mais, pour la première fois depuis que je publie, une petite surprise vous attend à la fin…
En attendant…
ENJOY !
Comme je descendais les rues enfiévrées au jour,
Je ne puis voir les silhouettes au loin, qui se confondent,
Aux Humains résidents, ou en vacances long séjour,
Qui cherchent, par tous moyens, à visiter le Monde.
J’ai suivi les ombres, pour entreprendre ma mission,
Sans même connaître l’identité de mes faux-amis
Hélas, mon rôle est clair et ceci est ma profession,
De protéger les Monstres qui marchent dans la nuit.
J’ai des ordres de l’Ordre sur les anthropophages,
Dont la mort est bien plus précieuse que ma vie,
Nonobstant qu’ils aient deux mille fois mon âge,
Deux contre un, agréent mon aide avec syntonie.
Il est une demeure emplie d’une histoire ancestrale,
Qui camoufle cinq cercueils dans ses entrailles,
J’y défends Vivants et Morts, comme c’est Original,
Pour leur soustraire la peine d’austères funérailles.
J’ai lu les antiques grimoires et lancé mes sortilèges,
Récitant mes pourparlers avec les adversaires,
L’Ordre aime sacrifier les jeunes premiers élèves,
Tant qu’eux, moi, empêchons une prochaine guerre.
Comme le chiffre va par Cinq, sans aucune erreur,
Je me dresse, seule, face à un belliqueux Nemesis,
Rien n’est plus pugnace qu’un Original Chasseur,
Moribonde, un sanguinaire m’assiste in extremis.
J’en conviens, il n’était pas mon choisi, de prime-abord,
Néanmoins, un je-ne-sais-quoi se répand en nous,
Aphrodite frappe, que nous soyons vivant ou mort,
Préférant le frère noble au plus jeune jaloux.
J’ai rêvé la nuit de sa descendance par les Vikings,
J’ai pleuré la malédiction maternelle dans le sang,
Des cris intolérables du demi-frère prodigue,
D’une fratrie à jamais liée, jusqu’à la fin des Temps.
Moi qui tremblais, sentant poindre une inquiétude,
Tout soleil est atroce et toute lune est gelée,
Si par effroi nous conservons notre solitude,
Sa peur de me perdre l’empêche de m’enlacer.
Si je désire un amour, Elle jettera l’anathème,
En une voix, mon Latin murmure « Ab imo pectore »,
Disparaîtra par l’eau écarlate, sur ma peau blême,
Plébiscite la fin de ma mission ou bien ma mort.
L’Ordre a béni les Êtres Surnaturels de la nuit,
Au préjudice des Humains qui les protègent,
L’Immortel ne saurait gré autant de barbarie,
Seul contre tous, il fait rougir les premières neiges.
J’ai vu une nouvelle aube et un espoir renaître,
Illuminant sa silhouette aux rayons du petit jour,
Recouvert de rouge, mais comblé d’admettre,
Qu’il était grand temps de dire « oui » à l’amour.
L’aurore exaltée a dispersé leur musique et liberté,
Comme un violon joue seul sans la main qui le prend,
Le sang appellera à l’Humaine sa future éternité,
« Omnia vincit amor » sur le cercueil des amants.
THE END (?)
Phrases en Latin :
« Ab imo pectore » : Du fond du cœur.
« Omnia vincit amor » : L’amour subjugue tous les cœurs.
SURPRISE : Signification :
Je n’écris jamais la signification de mes poèmes. Jamais.
C’est donc une première ici, pour moi. Mais bon, comme c’est un poème un peu compliqué avec une vraie une histoire, je me suis dit : « Pourquoi pas ? »
De manière générale, tous mes poèmes ont une réelle signification comme celui-ci. Une réelle histoire cachée dans les mots et les rimes.
Alors, pourquoi commencer avec celui-là ?
Aucune idée.
Tout est écrit du point de vue de la jeune femme, sauf le dernier paragraphe.
L’histoire s’ouvre avec une jeune fille (Vous, moi, elle, peu importe) qui est en mission. Son boulot est simple : protéger les Êtres Surnaturels (Loups-Garous, Vampires, Sorcière, Fantômes, etc.)
Le nom de la compagnie qui recrute les Humains pour ce faire, je l’ai appelé « L’Ordre ». J’aime bien. Ça sonne mystérieuse et méchant en même temps. Parce que, bon, l’Ordre c’est bien pour les Êtres Surnaturels, mais les Humains doivent les défendre jusqu’au bout. Quitte à en mourir.
L’Ordre recrute donc à l’orphelinat, pour ne pas avoir d’histoires avec les parents des futurs employés. Comme la fille du poème. (OK, cette partie n’est pas dite, mais moi je le savais en l’écrivant.)
Ainsi, la fille (Qui n’a pas de nom car ça peut être n’importe qui) se retrouve aux USA (La ville est en titre…) en mission de défense d’une famille de Vampires (Oui, les Êtres Surnaturels à protéger sont des Vampires, au cas où vous êtes passé à côté.)
Et si la fille débarque aux USA, c’est parce que l’Ordre est Britannique. (Elle aussi, donc. Je sais, ce n’est pas précisé. J’aurais dû, sûrement, car les personnages à suivre ont aussi des origines British. Bon, Vikings, en fait, mais passons !)
Bien qu’ils soient immortels, Badass et supers puissants, ils sont aussi en guerre contre d’autres Êtres Surnaturels et surtout poursuivi par les Chasseurs Ancestraux. (Ouais, j’aime bien la « balance » du Monde. À chaque clan, il y a son opposé.)
Notre jeune femme fait son boulot correctement, à savoir : protéger la demeure des Vampires.
Famille de cinq. Redondance numérique voulue avec le chiffre 5 :
5 Vampires, 5 cercueils (7 Normalement, car les 5 enfants ont quand même des parents…) et 5 Chasseurs à leur poursuite.
La Boss de l’Ordre (Que, dans ma tête, j’ai nommé « Dr Hess ») ordonne à la fille de tuer le Chasseur. Pas facile, facile…
La fille est à deux doigts de mourir… Et là…
Débarque mes moments préférés de mes histoires : l’amour… (Forcément…)
Un des Vampires l’avait suivi et l’a donc sauvé du vilain Chasseur (Cliché, mais ça fonctionne). Le Vampire est l’aîné de la famille et son petit demi-frère est jaloux. (La routine, il y a toujours des vilains petits canards dans les familles… Les Vampires n’échappent pas à cette règle !)
Mais le pire, bien sûr, c’est Dr Hess…
La Directrice ne tolère pas l’amour pour ses employés. (Devrais-je dire : pour les agneaux qu’elle envoie à l’abattoir ?)
Le souci pour elle, mais le côté positif pour la jeune femme, c’est qu’avoir un Super Vamp dans son camp ça peut aider. Car il n’est pas jouasse qu’une Directrice Humaine menace de tuer sa chère et tendre…
Ah oui, j’oubliais, personne ne peut démissionner de l’Ordre. Tu finis tes missions ou tu meurs de la main de Dr Hess. La plupart préfèrent donc mourir au travail. Comme la jeune femme de mon histoire.
Bref ! Le Super Vampire débarque à L’Ordre et tue tout le monde sur sa route. (Comme je disais, faut pas pousser un super Vamp immortel et vieux de 1000 ans.)
Et, oui, il y a un Q.G de l’Ordre en Louisiana. Leur base reste en Angleterre, néanmoins.
Ensuite, il retourne dans sa ville et libère la fille du joug de la Directrice (Morte, donc.)
Alors elle et lui vécurent heureux eu eurent pleins d’enfants ! Ahah !
Ou pas.
Car les Vampires ne peuvent pas procréer.
Mais L’Ordre n’existe plus et la jeune femme est enfin libre.
Certes, il reste encore des guerres à éviter et le petit-demi-frère psychopathe à surveiller. (Et y’a du boulot là…)
Mais ça, c’est une autre histoire…
OK, OK, je me suis inspirée de pas mal de trucs… J’ai pioché à droite et à gauche pour cette histoire sanglante. Mais bon, c’est quand même plus sympa en langage soutenu, non ?
La suite ? … Voilà une bonne question… Une suite ?
Sur quoi, le passé ?
Bien sûr, New Orleans n’était pas la première mission de notre employé modèle ! Les Vampires n’étaient même pas les premières créatures qu’elle a protégé… Alors, petit flashback temporel pour savoir ce qu’il s’est passé dans une autre ville, remplie de Loups-Garous… ?
Ou alors, le présent ?
L’amour maudit, c’est mon dada… Pas facile de vivre un amour interdit par les ennemis et par le temps, bien sûr ! Les Vampires sont éternels, les Humains non. Alors, comment faire ? Va-t-elle vouloir la morsure, comme l’avant-dernier paragraphe le laisse penser ? Ou rester mortelle ?
Ou bien le futur ?
Que c’est compliqué d’avoir un petit frère psychopathe… Il ne tient pas en place et adore tuer tout ceux qui s’opposent à lui. D’une jalousie maladive, aussi ! Bref, le futur semble un peu… Flou. Non ?
À vous de choisir…
18/19.04.20
Copyright © 2020 by Alisone DAVIES – All rights reserved.
Ping : The Origins (The Order Chronicles #2) – Alisone Davies
Ping : Family Feuds (The Order Chronicles #3) – Alisone Davies
Ping : Red Door’s Prophecy (The Order Chronicles #4) – Alisone Davies
je reste fan de toi en version « poésie », c’est vraiment le truc qui te convient…
j’aurais par contre pas du lire les explications qui ont suivi… j’aimais bien le côté un peu mystère de la poésie et me faire à l’idée que non non non, c’est pas lié à truc machin.. Pas de bol
du coup, je vais lire les autres mais sans me « spoiler » dans les explications qui suivent…
a toute…..
J’aimeAimé par 1 personne
Ping : Nevermore (The Order Chronicles #5) – Alisone Davies