Ce poème a un goût doux-amer.
Voulu.
Je pourrais m’excuser pour ce coté-là, mais… Nope.
Je ne suis pas désolée.
Grosse inspiration de la chanson reprise : « En cloque » de Najoua Belyzel.
Enjoy !
J’ai mis sur mon mur,
Au-dessus de mon bureau,
Une photo d’Arthur Rimbaud.
Les rimes m’ont à l’usure,
Et je cherche mes mots,
En gribouillant de mon stylo.
Mon esprit vagabonde,
En buvant mon café,
L’histoire m’a dépassé.
Et je me fiche du Monde,
De ce qu’ils peuvent penser,
J’ai mes propres idées.
Déjà tous mes poèmes,
Dans mes carnets noirs,
Veulent vivre avec espoir.
Et les récits que j’aime,
Qui sortent de mes cauchemars,
Se libéreront ce soir.
Je me réveille la nuit,
J’ai des flashs étranges,
Et la main qui me démange.
Alors je me lève et j’écris,
Je bois et je mange,
Dieu, comme rien ne change.
Je tape sur le clavier,
Assise devant mon écran,
En réfléchissant tout le temps.
Parfois dans mes cahiers,
Au Pub ou à l’océan,
Mon imagination me surprend.
Les histoires foisonnent,
Les thèmes et personnages,
Dans chacune des pages.
Même si aucun n’affectionne,
Mes écrits sauvages,
Je continue avec courage.
Je pense que c’est un don,
Que personne d’autre n’a,
Et sûrement pas toi.
Ou une malédiction,
Si, tout comme moi,
Tout le monde se fiche de toi.
Même mes histoires trop courtes,
Vous en dites du mal,
Sous prétexte que c’est Original.
Mais ces périodes de doutes,
N’ont rien de banales,
Quand je reprends ma plume initiale.
Quand je promène mes mains,
Sur mes feuilles de papier,
Je vois toutes les vies s’envoler.
Mes mots, mes dessins,
Mon essence de créativité,
Personne ne peut me l’enlever.
Le soir, quand je tape,
Sur mon ordinateur,
Tout est sans fureur.
Les idées me rattrapent,
Pour le pire, le meilleur,
Et les zéros lecteur.
Parfois ce qui me console, ce qui me fait du bien,
Quand je regarde vos profils, puis le mien,
C’est que même si vous volez,
Mon imagination demain,
Vous ne serez jamais,
Écrivain.
06.05.20
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