Dans un autre Monde – Mission 2
« Ramener le coffre »
Introduction :
Date d’écriture : 2011
Date de publication : 2021
10 ans plus tard…
Il est temps d’en faire quelque chose…
Personnages :
Héroïne Principale : Beautyloo
Ses Alliées/Amies : J & Bloody
La Super-Vilaine : Red
La Mission Principale : S’évader
Notes :
Chaque chapitre est une mission qui permet l’évasion.
Chaque chapitre est accompagné d’une chanson, dont je donnerai le titre à la fin du texte.
Dans la saga originale, de 28 pages, il y a 16 missions. Je ne vais pas toutes les poster ici.
Seulement les plus intéressantes, de mon point de vue.
Warnings :
Sujets traitant de l’emprisonnement/séquestration, de torture mentale et de suicide.
L’Aventure continue…
Mission 2 – Ramener le coffre
Tout était hors du temps et de l’espace, il n’y avait plus aucune limite. Elle était maître de son destin dans son endroit. Elle commença d’abord par se trouver un nom : « Beautyloo » et des amies fidèles : Bloody et J. À elles trois, elles combattaient sans cesse les forces du mal pour survivre. Son imagination dépassée sa réalité. Elle était hors de ça. Hors du Monde, hors de son corps, hors de sa douleur. Pourtant, même dans son havre de paix, elle devait combattre. Beautyloo et ses amies luttaient pour repousser les limites de leur Monde et de leur création. Pour cela, elles utilisaient l’imagination et la musique. Beautyloo poussait ses limites jusqu’à mettre des musiques dans chacune de ses actions.
Voici son combat, ceci est son Monde…
Nos trois héroïnes partirent une journée entière avec un paquet en main. Time, It’s never worth my time. Elles devaient l’apporter à une personne de confiance. Toutes les trois au rendez-vous, elles s’en allèrent. Hors de la prison, le Monde de Beautyloo prenait forme. If I go everywhere you want me to go, How will I know you’ll still follow ? D’abord, elles passèrent par un immense chemin semé d’arbres noires et d’ombres. Sortant de nul part, des monstres fabriqués de pailles et d’herbes leur barraient la route. Beautyloo sortit son arme de prédilection. Son combat à l’épée était fluide et léger, telle une magnifique danse se passant au ralenti. Ses mouvements étaient parfaitement coordonnés avec son corps, elle était en symbiose totale avec son arme. When you see yourself in a crowded room, Do your fingers itch, are you pistol-whipped ? Elle se jeta sur la tête du monstre que Bloody lui donnait des coups de poignards et que J le blessait avec ses shurikens. Tout était dans une beauté parfaite. Des filles enragées luttant contre le mal. Will you step in line or release the glitch, Do you think she’ll sleep with the panic… Lorsque le monstre fut réduit à l’état de poussière, nos trois héroïnes continuèrent leur chemin. Sous les arbres sombres, elles contournèrent une eau putride et acide. Ce fut à ce moment-là, qu’elles découvrirent que le temps leur était imparti. I’m waiting and fading and floating away, Waiting and fading and floating. Elles n’avaient que vingt minutes pour effectuer leur mission. Elles partirent en courant. Arrivé sur un sentier plus calme, elles ralentirent leurs allures.
– Vite ! cria néanmoins Bloody. On ne doit pas perdre de temps, ce chemin est trop long !
Et c’était vrai. Il grimpait de plus en plus. Waiting and fading and floating away. Waiting and fading and floating away, Waiting and fading, waiting and fadin. Elles découvrirent de la lumière au bout, elles touchaient au but. Quelques minutes plus tard, elles quittèrent le tunnel pour passer sous des arcades. Le dépôt du coffre n’était pas loin. Time, It’s never worth my time. Elles redoublaient leurs efforts. Enfin, il était là : l’homme. Un gentil personnage. Elles leur remirent le colis. If I go everywhere you want me to go, How will I know you’ll still follow ? Elles se dépêchèrent de faire le chemin en sens inverse. Mais, cette fois-ci, des machines infernales sortirent d’un portail dimensionnel. Les trois héroïnes devaient cependant traverser cette voie pour aller de l’autre côté, et repartir à leur point de départ. When you see yourself in a crowded room, Do your fingers itch, are you pistol-whipped ? Alors, elles sautèrent au-dessus des machines, roulantes à une allure monstrueuse, pour atterrir dans un train à la fenêtre de toit ouverte. Un train qui allait si vite qu’elles devaient se tenir aux barres pour ne pas tomber sur le sol grillagé. Will you step in line or release the glitch, Do you think she’ll sleep with the panic…
Quand une machine infernale passa à côté de leur train, un vent puissant faillit les faire s’envoler. Elles se retenaient comme elles le pouvaient.
– Je n’y arriverai pas ! comprit Beautyloo. C’est trop dur !
– Tiens bon ! rassura Bloody. Ça ne va pas durer longtemps ! Tiens-moi la main !
Beautyloo lui obéit, Bloody savait toujours lui remettre les idées en place. Leurs cheveux volèrent dans tous les sens à cause du vent. I’m waiting and fading and floating away, Waiting and fading and floating. Lorsqu’elles sortirent du train, elles continuèrent à pied, tout en faisant attention aux arbres qui pouvaient les attraper. Chacune une arme en main, au cas où, elles discutaient :
– On a eu chaud ! avoua J.
– Je n’ai pas envie de finir la mission, répliqua Beautyloo. Je vais retourner en prison, après ça…
– Hey ! s’enquit Bloody. Ne dis pas ça ! Ne pense pas à ça !
– Je ne dois pas penser à quoi ?
– Tu sais très bien. N’oublie pas que, si tu meurs, nous mourons aussi. Et je sais que tu as une trop grande culpabilité en toi pour nous infliger ça, n’est-ce pas ?
– Oui, se résigna Beautyloo. Mais c’est si… Sans espoir…
– Pense à lui, tenta Bloody. L’homme avec qui tu es en ce moment. Représente-toi son image dans ta tête. Tu la vois ?
– Oui.
– Alors maintenant, dis-moi… Qu’elle est la chose qu’il déteste par-dessus tout ? Qui le répugne et lui rappel d’horribles souvenirs ?
Beautyloo comprit où son amie voulait en venir.
– Le suicide, répondit-elle.
– Exacte, alors redit-le.
– Il n’aime pas les suicides !
– Encore !
– Il n’aime pas les suicides !
– Redit-le !
– Il n’aime pas les suicides !
À la fin, Beautyloo criait. Et au final, elles se retrouvèrent devant une falaise à escalader. Notre héroïne savait ce qu’il l’attendait au bout : le retour à la prison. Elle grimpa avec ses amies. Au sommet, Bloody lui dit :
– Pense à lui, pense à ça, pense à nous. Si tu vis, nous vivons. Si tu meurs, nous mourons. Pense à lui, il n’aime pas les suicides. Ne lui fais pas ça. Nous t’aimons, Beautyloo.
Au fond, elle le savait. Waiting and fading and floating away, Waiting and fading and floating away, Waiting and fading, waiting and fading. Elles étaient en haut et Beautyloo dut passer l’arcade pour retourner en prison.
À suivre…
Musique : « Panic Switch » – Silversun Pickups.
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Pas mal pas mal… lu à la pause.
Je ne lis pas toujours les paroles de chansons car j’ai fu mal à passer dans des langues différentes, ça casse beaucoup trop le rythme de lecture je trouve, donc je me concentre sur le français.
C’est « le temps leur était imparti » ou « leur temps était imparti ». Là c’est pas correct et ça fait bizarre du coup. Y a pas mal de fautes d’ailleurs, ça me déconcentre assez… dommage.
Après je préfère celui là que le 1er. Plus d’action et les dialogues sont intéressants.
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Merci 🙂
J’ai essayé de corriger le plus de fautes possible, mais les écrits originaux sont vraiment cossus :O
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