Dans un autre Monde – Mission 10
« La maison des fous »
Introduction :
Date d’écriture : 2011
Date de publication : 2021
10 ans plus tard…
Il est temps d’en faire quelque chose…
Personnages :
Héroïne Principale : Beautyloo
Ses Alliées/Amies : J & Bloody
La Super-Vilaine : Red
La Mission Principale : S’évader
Notes :
Chaque chapitre est une mission qui permet l’évasion.
Chaque chapitre est accompagné d’une chanson, dont je donnerai le titre à la fin du texte.
Dans la saga originale, de 28 pages, il y a 16 missions. Je ne vais pas toutes les poster ici.
Seulement les plus intéressantes, de mon point de vue.
Warnings :
Sujets traitant de l’emprisonnement/séquestration, de torture mentale et de suicide.
L’Aventure continue…
Mission 10 – La maison des fous
Tout était hors du temps et de l’espace, il n’y avait plus aucune limite. Elle était maître de son destin dans son endroit. Elle commença d’abord par se trouver un nom : « Beautyloo » et des amies fidèles : Bloody et J. À elles trois, elles combattaient sans cesse les forces du mal pour survivre. Son imagination dépassée sa réalité. Elle était hors de ça. Hors du Monde, hors de son corps, hors de sa douleur. Pourtant, même dans son havre de paix, elle devait combattre. Beautyloo et ses amies luttaient pour repousser les limites de leur Monde et de leur création. Pour cela, elles utilisaient l’imagination et la musique. Beautyloo poussait ses limites jusqu’à mettre des musiques dans chacune de ses actions.
Voici son combat, ceci est son Monde…
Les filles comprenaient de mieux en mieux ce qu’il fallait faire à mesure que le temps passé. Elles savaient aussi que plus le temps passé, moins elles en avaient… And I find it kind of funny, I find it kind of sad. Leurs jours étaient comptés, la fin approchait. Comme elles se l’étaient promis, elles ne voulaient pas tomber en vain, elles entraîneraient le plus de gens dans leur chute. The dreams in which I’m dying, Are the best I’ve ever had. Grâce à ses escapades entre les Mondes, Beautyloo était devenu maître dans l’art de s’évader. Ou, en l’occurrence, de faire évader les autres. I find it hard to tell you, ‘Cos I find it hard to take. Voilà comment notre héroïne, ainsi que Bloody et J, se retrouvèrent sur des plaines au milieu de nulle part. Elles n’avaient certes, pas de véhicule, mais dans ces Mondes, ce n’était pas bien important. When people run in circles, It’s a very, very… Leur but était simple : sillonner la planète à la recherche d’âmes prisonnières à libérer. Mad World. Mais il y avait certaines conditions, que Beautyloo énuméra, tout en marchant au milieu de la forêt, des sentiers, des chemins étroits et des montagnes, en compagnie de ses deux acolytes et amies :
– Il y a des personnes qui sont enfermées pour leur bien ou celui des autres. Ceux-là, je ne crois pas qu’on leur rendrait un fier servir en les libérant.
– Il nous reste qui, alors ? demanda J.
– Et bien, les gens comme nous. Des marginaux en général, enfermés parce qu’ils ne rentrent pas dans le « moule » du Monde. Qui ont des façons de penser différentes, mais qui sont innocents. Ceux ou celles, abandonnés par leur famille ou belle-famille, parce qu’ils sont un « poids » pour eux. Ceux qui n’ont rien à faire là-dedans, qui sont enfermé pour des choses stupides : on leur reproche un fait qui n’existe pas, pour pouvoir les garder. Accusé de « trouble de comportement » de « asocial » ou même de « boulimie » ou « anorexie », alors que non.
– Mais pour certain, la maladie est réelle, comment faire la différence ? s’enquit Bloody.
– Ça, je m’en occupe, avoua Beautyloo. Je sais reconnaître les menteurs, maintenant…
Elle avait raison. And I find it kind of funny, I find it kind of sad.
Elles arrivèrent au sommet d’une colline, et découvrir un immense manoir de l’autre côté. Généralement, les « prisons psychologiques » étaient cachées aux yeux de tous. Non content de ne plus les voir à la maison, les familles ne voulaient plus les voir près de chez eux non plus. C’était plus simple ainsi, si personne ne les voit, ils n’existent plus pour le Monde… The dreams in which I’m dying, Are the best I’ve ever had. Elles pénétrèrent à l’intérieur. Beautyloo avait son pistolet en main, Bloody ses poignards, et J ses shurikens. Elles préparaient leurs futurs massacres. I find it hard to tell you, ‘Cos I find it hard to take. Beautyloo jeta un coup d’œil au registre pour sauver ceux et celles qui devaient l’être. Une fois les bonnes cellules ouvertes, elles firent sortir tout le monde à l’extérieur. Enfin libre. Beautyloo briefa les nouveaux survivants, en leur expliquant qu’une école abandonnée les attendait non loin d’ici, pour regrouper tous les nouveaux venus. When people run in circles, It’s a very, very… Il fallait qu’ils s’entraident tous pour changer d’identité, afin que personne ne sache qu’ils venaient de s’enfuir. Et surtout, que leurs familles ou que les gardiens ne puissent pas les retrouver. Mad World.
Nos trois héroïnes entamèrent une autre journée similaire. Elles passèrent dans une forêt un peu étrange. Il faisait soleil, mais pas chaud. And I find it kind of funny, I find it kind of sad. Elles arrivèrent dans un endroit lugubre où le ciel s’assombrissait. La nuit tomba d’un coup. Armes en mains, elles libérèrent des patients dans un autre centre. The dreams in which I’m dying, Are the best I’ve ever had. Cette fois-ci, moins de monde fut sauvé. Mais ils purent au moins regagner le refuge. Beautyloo, Bloody et J établirent un camp pour la nuit à venir :
– Je ne dis pas que ça me déplaît d’aider toutes ces personnes, commença J. Seulement, je ne vois pas l’intérêt pour toi, Beautyloo ! Tu aides les autres, mais personne ne t’aidera toi. Tu libères les autres, mais personne ne te libérera. Je trouve ça frustrant, voilà tout…
– Et ça l’est, avoua Beautyloo. Je mentirais en disant le contraire. C’est juste que, moi, je me suis faite à l’idée. Tous les gardiens de tous ces centres réunis ne sont pas aussi sadiques et machiavéliques que Red. On est tombé sur la pire… Vous le savez bien…
– Ouais, on est tombé sur la pire et elle te déteste de tout son être ! ajouta Bloody.
– Je sais…
Après une bonne nuit de sommeil, elles se remirent en route.
Elles passèrent par un village. I find it hard to tell you, ‘Cos I find it hard to take. Assez triste, d’ailleurs. Elles le traversèrent en essayant de ne pas s’attirer quelques ennuis. Les villageois les lorgnaient d’un mauvais œil, comme si elles apportaient la peste. On sentait dans l’air comme une peur étrange et une terreur palpable partout dans les rues. Le chemin leur sembla long, mais une fois sorti de cet endroit, elles se dirigèrent vers un autre manoir. When people run in circles, It’s a very, very… Il semblait bien plus grand et bien plus lugubre que les autres. Cette allure version Halloween ne les découragea pas pour autant. Il ne restait plus que celui-ci à prendre d’assaut. Ce qu’elles firent. Avec leurs armes de prédilection, elles tuèrent tous les ennemis sur leur chemin pour libérer ces pauvres âmes opprimées.
Ayant fait combats sur combats sans jamais s’arrêter, Beautyloo était à bout de forces. Elle dut malheureusement quitter son Monde pour retourner dans sa triste réalité. Un Monde Fou. Mad World.
À suivre…
Musique : « Mad world » – Version Nicola Sirkis.
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