Là, quand les Pubs ont terminé leurs tapages et que les feuilles mortes tombent sur le pavé mouillé, j’ouvre mon livre, aux feuilles aussi jaunies que l’automne Irlandais, et je plonge dans l’histoire comme une Sirène plongerait dans la mer de Laytown. Lorsque soudain mon carnet brun s’ouvre par magie avec son odeur d’encens et d’humidité qui me fait dissocier pour voyager dans le temps. Enfin, le corbeau ébène revient me voir pour croasser sous le ciel gris et me dire qu’il a vu Mick, et qu’il est de retour. Alors là, je souris et je suis heureuse, car de me voir écrire, les ombres de la nuit et les indifférents savent que je continue mon aventure, et que Mick est toujours ici, en vie.
Demain viendra le vent d’hiver, souffler comme autrefois, en Gaélique Irlandais :
‘Tá mé i ngrá leat, mo chroí. Tabhair póg dom.’
Tantôt en pleurant, sur les vieilles pages et en silence,
Tantôt en bougeant, parce que la folie, ça se danse.