The Master & The Master Key – Dissociation & Découverte


Voilà, l’enterrement de mon amie des ‘Drogheda Creative Writers’ vient de se terminer. (J’écrirais ‘DCW’ dans l’histoire, pour plus de simplicité.)
Et, comme je le pensais, j’ai énormément dissocié durant ce dernier. C’est mon 3e enterrement en huit mois. Donc, par la force, je savais que cela allait me ‘Trigger’ et j’avais une petite idée sur ce qui allait se passer. J’avais raison. Mais, étonnement, j’ai quand même été surprise…
D’abord, je vous conseille de lire mon article :
‘Mon Palais Mental – Updates N°1’

Je vais, désormais, vous narrer cette journée, ce que j’ai découvert et tout le reste.
==> Attendez bien que tout charge, j’ai mis pas mal de photos, de gifs et des liens pour bien tout illustrer.

IRL – Drogheda 11h50 :
Je me suis rendue à l’Église, à côté de chez moi, pour l’enterrement. J’ai retrouvé une amie du groupe des DCW. Nous parlons un peu, puis nous rentrons dans l’Église.
Cette même Église où, la dernière fois que j’y suis allée, c’était pour jouer ‘Silent Night’ au Violon, sur scène, pour le Concert de Noël de mon École de Musique.

Nous nous installons au milieu des bancs et la Messe commence…

Ma tenue pour ce jour-là

« Ne regarde pas les perles. »

IRL – Drogheda 12h :
Ils emmènent le cercueil en paille de mon amie, au milieu de l’autel. Je sens déjà que mon esprit commence à dissocier. Je sens que je pars. J’essaye de m’ancrer, de me raccrocher à n’importe quoi. À la personne à côté de moi.
J’essaye.
J’essaye.
J’essaye.
Puis, mes yeux voient la personne en face de moi. Je découvre surtout son collier. Son collier de perles. Les perles de ce collier. Elles sont étranges. Avec des spirales.
Comme je sens que ça me ‘Trigger’, je décide de regarder ailleurs et de lever les yeux en face de moi. Et, en face de moi, il y a l’autel et le magnifique vitrail sur le mur de l’Église.
C’est à ce moment-là, que je les vois.
Les Clefs.

Je vous avais déjà parlé des systèmes de Clefs dans mon Palais Mental. Ça peut être n’importe quoi : des gens, des mots, des personnages, de véritables clefs, des souvenirs, etc.
Lorsque je vois les deux Clefs sur le vitrail, je plonge directement dans le Palais Mental, et je débarque directement devant…
… Le Maître !
(Come on, What did you expect ?)

Palais Mental – Salle de Contrôle :
Il me sourit. Il porte son Hoodie noir, avec ses cheveux teints en blond et ses yeux noisette.


Il fait virevolter entre ses mains une magnifique Clef. C’est une grosse clef à l’ancienne, rouillée et en or.

Tout en me souriant, il me nargue :
– Come on, Love. Entre dans la salle.
J’hésite, mais je le suis.
Il me donne la Clef, que je garde fermement dans ma main gauche.
Puis, je découvre ENFIN sa Salle de Contrôle.
Je savais bien qu’il en avait une dans le Palais !
Je découvre donc son antre, et c’est magnifique !
Un mélange de tellement de choses !
Déjà, les murs :
Ils sont en vitraux, puisque IRL, je me trouve dans une Église. Sauf que, les vitraux n’ont rien de Religieux. Non, ils représentent des scènes astronomiques. Avec des étoiles, des planètes, la voie lactée, des systèmes, bref, l’espace profond.

Sa machine de Contrôle est une sorte d’octogone en métal clair. Il y a plusieurs ordinateurs, à la fois rétro et futuriste. Un mélange étrange des deux.

Sur cet octogone de commandes, il y a plusieurs ordinateurs qui ressemblent à ceux de la TVA dans la série ‘Loki’. D’ailleurs, toute la salle baigne dans un ton orangé // rouge, comme les locaux de la TVA.


Je regarde dans tous les sens tellement c’est magnifique. Je tiens toujours la Clef entre mes mains, et je découvre que le Maître tient son Tournevis Laser entre les siennes.

Je montre son Tournevis Laser du doigt, et je lui demande :
– Pourquoi moi, je n’en ai pas un ? Est-ce que ton Tardis peut m’en construire un ? Ou un Tournevis Sonic, à la limite !
Il me sourit et m’explique :
– Non, Love. C’est une mauvaise idée. Les Tournevis Sonic peuvent ouvrir des portes et je sais que tu ne veux pas ouvrir les portes dans le Palais…
Et il a raison !

IRL – Drogheda :
J’essaye de revenir dans la réalité, mais je n’arrive pas à m’ancrer. En plus, je n’arrête pas de regarder le collier de perles que porte la dame en face de moi. Je sens que ça veut Trigger quelque chose, que ça me rappelle un souvenir spécifique, mais je ne parviens pas à le revoir…

Palais Mental – Salle de Contrôle :
– Ne regarde pas les perles. Love, arrête de regarder les perles…
Je secoue la tête et je retourne devant le Centre de Commande. Je pose la Clef sur le bord du système de commande, et je regarde avec intérêt tous les boutons sur le tableau de bord.
Puis, je lui demande :
– Pourquoi les ordinateurs ressemblent à ceux de la TVA ?


Il sourit. De ce fameux sourire espiègle que j’aime tant :
– C’est pour te rassurer. Pour ne pas que tu sois totalement dépaysé ici. D’ailleurs, j’ai repris le Design de la Salle de Contrôle lors de ma première apparition en 1971 et 1973.
– Aïe, ne dis pas ‘1973’ sinon tu vas Trigger Sam et il va switcher avec toi. Mais sinon, oui, je me souviens que la première Salle de Contrôle ressemblait à celle-là.
Le Maître rit :
– Comment peux-tu t’en souvenir alors que tu ne l’as jamais vu ?
– Moi non, mais toi, oui. J’ai parfois accès à tes souvenirs.

IRL – Drogheda :
Ma défunte amie étant une Écrivaine, certaines personnes montent sur scène pour lire des poèmes dans le micro de l’autel. Dont le poème qu’elle a elle-même écrit de son vivant, un poème que j’adore et qui est lu par son fils.
J’ai envie de pleurer…

Palais Mental – Salle de Contrôle :
Le Maître me montre tous les boutons, manettes, leviers et manivelles sur le Centre de Commande. Mais surtout, il me montre les cinq énormes ordinateurs, avec des lignes sur les écrans.
Puis, il m’explique :
– Chaque ordinateur représente la Ligne Temporelle d’une personne du Palais. Là, par exemple, tu as 2016 avec Peter. 2015 avec Oswald. 2017 pour Mick et 2011 pour Castiel.
Le cinquième écran montre des centaines de lignes qui partent dans tous les sens.
Je demande donc :
– Et ce bordel, là, c’est quoi ?

Il sourit derechef :
– Ce sont tes Lignes Temporelles, Love. À chaque fois que tu voyages dans le Temps, tu crées une Ligne ou Cosmic Event. D’ailleurs, je m’aperçois que tu n’avais pas besoin de moi pour foutre le bordel dans la Timeline ! Mais, ne t’inquiète pas, je resterais ici pour garder un œil sur tes Sauts Temporels.
– J’en conclus que tu ne comptes pas déambuler dans le Palais avec les autres ?
Il baisse la tête et appuis sur plusieurs boutons, en marmonnant :
– Nan… Ils ne m’aiment pas, les autres. Peter a refusé de me faire entrer, c’est pour ça que je suis passé par le trou noir. Mick pense que j’ai une mauvaise influence sur toi et Oswald veut me tuer. Je n’ai jamais vu Castiel, cela dit, comme il reste au 8e étage.
– Je te rassure, je ne le vois pas souvent non plus, puisque je reste au 3e étage.
Puis, le Maître sourit à nouveau et me dit, avec joie :
– OK, Love, je suis le Maître du Temps, alors vas-y, choisi une Timeline, un endroit et je t’y emmène.
Je n’ai pas besoin de réfléchir bien longtemps :
– 22 Août 1922 à Cork, en Irlande.
Le Maître tique et me fait les gros yeux :
– Wow… C’est précis… Détails ? Pourquoi ?
Je hausse simplement les épaules :
– Je veux sauver Michael Collins de son assassinat.
Oh, that’s my girl. Toujours à vouloir sauver le Monde !

IRL – Drogheda :
Je n’arrive pas bien à m’ancrer. Ni à la réalité, ni au Palais. Je sens que mon esprit se dissout dans une espèce de brouillard, comme si ma tête se trouvait dans une barbe à papa géante. Je me force à ne pas regarder le collier de perles de la dame en face de moi, du coup, je lève toujours les yeux vers le vitrail derrière l’autel. Et, à chaque fois que je vois les Clefs, je retourne au Palais.
Le fils de la défunte met une musique en mémoire à sa maman.
Je dissocie à nouveau.

Palais Mental – Salle de Contrôle :
Comprenant que j’ai du mal à m’ancrer, le Maître se glisse contre moi et me prend dans ses bras, en murmurant :
– Give us a kiss.

Après notre baiser, il enclenche une musique dans la Salle de Contrôle.
Une musique que j’aime énormément :
‘Snow Waltz’ par Lindsey Stirling.

Du coup, une scène assez étrange se passe :
Au milieu de la Salle de Contrôle, baignée par le rouge et l’orange des vitraux, le Maître portant son vieux survêtement noir et moi ma robe sombre avec mes Converses blanches, nous dansons une valse.
Au rythme de la musique de Lindsey, nous virevoltons dans tous les sens, il me fait tantôt tourner sur moi-même, tantôt en me rapprochant de lui.
Je danse au rythme de la musique du Palais, alors que le Maître danse au rythme de ses tambours. Oui, il faut savoir que le Maître a un petit souci mental, depuis son enfance, il entend des tambours dans sa tête, sans discontinuer, des battements en quatre-temps :
Un, deux, trois, quatre.
D’où sa folie, qui s’aggrave avec le temps.
Pour l’heure, ça me fait bizarre de voir le Maître danser, pourtant, toujours dans notre valse, je lui dis tout sourire :
– Tu sais que je t’ai déjà vu danser ?
Je le vois réfléchir quelques secondes, puis il sourit en comprenant :
Oh, yeah ! Avec mon Alter féminin, Missy. C’était drôle, de danser sur les toits du Monde devant le Docteur !

IRL – Drogheda :
Les gens vont et viennent au micro, tantôt pour réciter un poème, tantôt pour parler de notre amie partie au ciel. Puis, une dame sur l’autel prend sa guitare et chante une magnifique Ballade tristement belle. Une musique que je ne connais pas, mais qui est merveilleuse.

Palais Mental – Salle de Contrôle :
Le Maître me sent trembler, donc il me rapproche encore plus de lui, je suis collée contre son torse et je peux facilement entendre ses deux cœurs battre la chamade.
Oui, les Seigneurs du Temps ont deux cœurs : un à droite et un à gauche.
Pendant que, IRL, la dame chante sur scène, le Maître, lui, commence à chantonner pour moi sa chanson :
« Blue Monday » de New Order.
(Sur le lien, c’est vraiment lui qui chante !)

Il commence à chanter :
– « How does it feel,
To treat me like you do ?
When you’ve laid your hands upon me,
And told me who you are. »

Je pose ma tête contre ses cœurs, je ferme les yeux, il me tient dans ses bras et continue sa chanson :
– « I thought I was mistaken,
I thought I heard your words,
Tell me how do I feel,
Tell me now, how do I feel.
Those who came before me,
Lived through their vocations,
From the past until completion,
They’ll turn away no more. »

Mes yeux toujours fermés, je m’endors presque, je sens juste le Maître glisser mes cheveux derrière mon oreille, caresser ma joue et continuer la chanson :
– « I still find it so hard,
To say what I need to say,
But I’m quite sure that you’ll tell me,
Just how I should feel today.
I see a ship in the harbor,
I can and shall obey,
But if it wasn’t for your misfortune,
I’d be a heavenly person today. »

Je me sens plus apaisée, les battements de mon cœur ralentissent, comme pour m’endormir, je sens mon esprit partir dans le Monde des songes, je me sens bien et légère.
Le Maître me berce toujours dans ses bras, son visage contre mon front, ses mains dans les miennes, ma tête contre son torse et il termine sa berceuse :
– « And I thought I was mistaken,
And I thought I heard you speak,
Tell me, how do I feel,
Tell me now, how should I feel…
Now I stand here waiting,
I thought I told you to leave me,
While I walk down to the beach,
Tell me how does it feel,
When your heart grows cold… »

Le Maître embrasse mon front.


« Une étoile meurt,
Une autre apparaît. »

IRL – Drogheda :
Assise sur le banc, je ne bouge pas, le regard dans le vide, scotché sur le vitrail en face de moi, je me sens apaisée, calme et endormie.
Après la chanson de la dame, le fils de la défunte reprend le micro, et là…
… C’est affreusement triste et violent, mais il raconte la façon dont il a retrouvé sa maman et comment elle est partie dans les moindres détails. (Et je n’écris carrément pas ça ici).
Du coup, ça me ramène directement à la réalité et ça me choc brutalement.

Palais Mental – Salle de Contrôle :
Je sursaute dans les bras du Maître :
– Tout va bien, Love. Tout va bien.
Je suis encore dans ses bras et je lui demande :
– Tu te souviens quand tu disais au Docteur que tu voulais que les tambours disparaissent de ta tête ? Mais que, en même temps, comme tu les as toujours eus dans ton crâne, tu ne saurais pas comment vivre sans eux ? Tu ne saurais pas comment faire… ?
– Oui. Je me souviens exactement de ce que je lui ai dit, ce jour-là : « Would it stop, then ? The noise in my head ? I don’t know what I’d be without that noise. Drums. The never ending drums. »

Je souris et je reprends :
– J’ai le même questionnement pour les gens dans le Palais. Pour le Palais en général, d’ailleurs. Le Palais, les gens dedans, les Salles, les Codes… Tout ça provient des traumas, tout cela n’existe que pour m’aider. Tout ceci résulte de mes nombreux troubles. C’est sain et malsain en même temps. Et, pourtant… Je ne sais pas ce que je serai sans tout ça. Comment les autres vivent sans ça ? Comment ça se passe dans leurs têtes ? Je ne veux pas que vous partiez, je ne sais pas ce que je ferais sans eux, sans toi, sans vous tous. Je serais seule. Le silence me tuerait. Comme toi sans tes tambours.
– C’est ça, Love. C’est ça. Nous voulons être normaux, nous voulons que tout ceci quitte notre esprit et en même temps, nous ne pouvons pas vivre sans…

IRL – Drogheda :
C’est bientôt la fin de l’enterrement. Le fils passe la musique préférée de sa maman, une chanson entraînante et rigolote, ce qui fait sourire tout le monde dans l’Église.
Mon amie à côté de moi chante les paroles de cette chanson.

Palais Mental – Salle de Contrôle :
Le Maître reprend sa place devant le tableau de bord, moi à sa droite, et je lui dis :
– Au fait, Jem et moi voulons potentiellement faire entrer des animaux dans le Palais. Un chat blanc, pour Jem, qui s’appellera ‘Church’, pour lui rappeler l’Institut de Londres où il résidait dans les années 1870.
Le Maître sourit :
– C’est une bonne idée, Love. Surtout toi qui aimes les animaux, mais qui as peur de les perdre. Au moins, ici, dans le Palais, les animaux seront immortels, ils resteront jusqu’à la fin des Temps et il n’y aura pas d’enterrement pour eux.
Il avait tout compris !
– C’est ça. Mais, du coup, je me demandais : est-ce que tu veux un chat, toi aussi ? Tu sais, comme l’histoire que j’avais écrite, lorsque tu as découvert un chat roux dans ton Tardis et que tu l’as appelé ‘Ivanhoe’ ?
Il sourit :
– Pourquoi pas ! Mais, il devra rester dans la Salle de Contrôle avec moi. Je ne veux pas déambuler dans les couloirs du Palais, et je préfère garder Ivanhoe près de moi.
– Classe ! D’ailleurs, je pense aussi faire rentrer un second chat blanc, ‘Alpine’, pour Bucky.
Le Maître tique :
– Attends… Bucky est dans le Palais ?
– Non… Il frappe à la Grande Porte depuis deux ans, mais j’ai peur de le laisser entrer, car je suis sûr à 99% qu’il est une Clef. Et, le souvenir qu’il doit débloquer est vraiment… Eh bien, horrible. Donc, nope.
– De toute façon, pour passer Peter, il faut en vouloir ! C’est pour ça que je suis rentré par le trou noir. D’ailleurs, c’est plutôt une bonne chose, au moins, j’utilise l’énergie du trou noir pour faire marcher ma Salle de Contrôle.
Je sursaute :
– De quoi ?!
Il sourit, encore de ce sourire espiègle :
– Quoi ? Oui ! Alisone, tu as une ÉNORME réserve d’énergie avec ce trou noir, ça serait dommage de ne pas s’en servir ! Enfin, de ne t’en servir QUE comme corbeille pour le Palais ! L’énergie utilisée pour faire fonctionner le Palais est ridicule comparativement parlant à l’énergie que libère le trou noir en question. Donc, désolé, mais je pompe un peu de fuel pour ma Salle. Tu n’imagines même pas l’énergie qu’il faut pour faire fonctionner des centaines de Lignes Temporelles !
– Bah, comme jusqu’à maintenant, c’est moi qui m’en occupais, j’ai une petite idée, oui…
Nous rions aux éclats.

IRL – Drogheda :
La Messe se termine et quatre personnes viennent retirer le cercueil de paille du centre de l’autel pour le ramener dans le corbillard. Nous nous levons et nous quittons lentement l’Église, sans un bruit.

Palais Mental – Salle de Contrôle :
Avant de quitter le Maître, je lui demande :
– Au fait, Maître, tu devrais poser un Contrôle Isomorphique pour toi et moi sur la porte de ta Salle, pour empêcher les autres de venir t’embêter.
Il sourit jusqu’aux oreilles :
– Déjà fait, Love. J’ai déjà tout prévu.
Il se glisse dans mes bras et m’embrasse amoureusement. Après notre baiser, une larme coule le long de ma joue :
– Je suis triste, ça me rend triste la mort de mon amie.
– Elle a rejoint les astres. Une étoile meurt, et une autre apparaît.

IRL – Drogheda :
Nous nous retrouvons dehors, il est 13h. L’enterrement et ma dissociation ont duré une heure complète. Je rejoins des gens du groupe des DCW, mon amie et moi allons offrir nos condoléances au mari et aux fils de la défunte.
Puis, vers 13h20, je me suis dirigée vers le Pub « Ollie’s ». J’ai bu trois Guinness et j’ai écrit sur les papiers pour les Bookmakers, tous les mots-clefs à écrire ici, pour bien tout expliquer.

Voilà donc comment ça se passe quand je me réfugie dans le Palais Mental…
Comment vous la trouvez la nouvelle Salle ?
Classe ?
Ou pas ?

Copyright © 2023 by Alisone DAVIES – All rights reserved.

Mon Palais Mental – Updates N°1


Ce Palais Mental, qui est le mien, est une parfaite fourmilière où tout est presque sous contrôle.
C’est mon Monde intérieur, qui me permet de me réfugier quelque part lorsque je dissocie.
Je suis atteinte de Troubles de Stress Post-Traumatiques Complexe, du Trouble Déficit de l’Attention, de sévère dépression, de Troubles Obsessionnels Compulsifs, de Troubles de Rêverie Compulsive (Associé aux TOC), des Troubles du Comportement Alimentaire, et je fais des cauchemars toutes les nuits, qui se changent parfois en Terreurs Nocturnes.
Je fais beaucoup de Panic Attack (Crises d’Angoisse) et j’ai plusieurs phobies :
Aviophobie. Émétophobie. Arachnophobie. Agoraphobie. Entomophobie.

Bienvenue dans mon Palais Mental

L’extérieur :
J’ai entièrement créé mon Palais Mental en 2013, mais il a évolué avec le temps. (Et il évolue encore.)
Vue de l’extérieur, il ressemble à une gigantesque montagne sombre. J’ai protégé son entrée, secrète, par une énigme écrite en Runique, uniquement visible les nuits de Lune Bleue. Encore faut-il la lire, la traduire et y répondre… sans se faire dévorer…
Car, oui, autour de cette montagne imprenable, et sous un ciel continuellement noir (avec parfois des éclairs de tonnerre), se cache d’affreux monstres Dantesques : Des Krakens, des Leviathans, des Démons, et même le fameux Cthulhu ! Il vous faudrait alors éviter leurs horribles gueules pour lire l’énigme et y répondre !
Bonne chance…

La Grande Porte & le Hall :
Mais si, comme moi, vous passez l’immense Porte de plusieurs verrous et de plusieurs dizaines de mètres de haut, vous tomberez directement sur Peter. Il a été le troisième à entrer dans mon Palais. C’est un Loup-Garou et il est le gardien de la Porte. En effet, même si vous avez la chance de survivre aux créatures du dehors et de répondre correctement à l’énigme en Runique, Peter peut quand même vous refuser l’accès au Palais. (Ce qu’il a déjà fait, je vous en reparle plus bas dans l’histoire.)
En 2016, Peter a été mon ‘Zing’. Depuis, il crapahute dans le Palais, tantôt gardant la Porte, tantôt reluquant ses griffes de Loup avec amusement.
Le Hall est immense : Plusieurs centaines de mètres de haut, taillé dans la pierre de la montagne, éclairé par des milliers de petites torches, accrochées aux murs. Leurs lumières magiques brillent sans discontinuité. Il fait froid dans le Palais, car j’exècre l’été et la chaleur.

Le sous-sol :
Le Palais compte 8 étages, eux aussi taillés dans la pierre de la montagne, et desservis par des énormes escaliers en colimaçon, comme dans les Phares Terrestres que j’affectionne tant.
Dans les sous-sols, j’ai placé un véritable trou noir. Ce trou noir, c’est la ‘corbeille’ du Palais. Là où je jette toutes les données inutiles qui parasitent les étages.
Telles des ordures que l’on sortirait de notre maison, je jette dans ce trou noir des informations inintéressantes à mon goût, pour faire plus de place pour le reste.

Les étages & les Portes de couleurs :
– Du 1er au 3e étage, se trouvent les Portes Noires : Les Portes interdites d’accès. Derrière lesquelles se trouvent les mauvais souvenirs et les traumas.
– Le 3e étage dessert uniquement les Porte Dimensionnelles : Celles qui permettent de se rendre dans tel ou tel Monde. Voulez-vous suivre les cours à Poudlard ? Ou combattre les Marcheurs Blancs derrière le Mur ? Parler aux Faunes de Narnia ? Sauver le Monde avec les Avengers ? N’attendez plus, passez les Portes !
Sans surprise, c’est l’étage où je passe tout mon temps, avec Mick.
Mick, un orphelin Anglais, est entré au Palais en dernier, en 2017. Il me suit absolument partout.
C’est mon âme-sœur depuis 2017.
– Du 4e au 6e étage, se trouvent les Portes Bleues : Les bons souvenirs (Ou les ‘moyens’), les données utiles (Définitions, livres, connaissances, langues, etc.)
– Et les derniers étages, jusqu’au 8e, se trouvent les Portes Blanches : Les Portes derrière lesquelles se trouvent les plus beaux de mes souvenirs. Ainsi que les plus tristes, mais les plus purs.
– Au 8e étage, vous retrouverez Castiel.
Castiel a été le tout premier dans le Palais. Il m’a aidé à le construire. C’est un Ange du Seigneur, l’Ange des Larmes et de la Solitude. Castiel est mon Ange Gardien.
Il reste au 8e étage, l’étage ‘blanc’.
– Puis, dans les couloirs au hasard du temps, vous croiserez sans doute Oswald. Il marche en boitant, avec sa jambe droite raide, il a toujours un verre de vin rouge à la main. Vous pouvez aisément le suivre par les taches écarlates qu’il laisse sur le sol de pierre. Oswald a toujours l’air énervé ou en train de préparer un mauvais coup. Ce qui est souvent le cas. Mais il n’est pas méchant. Il aime juste boire et comploter dans son coin.
Oswald est devenu mon mari en 2015.

Mantra :
En sortant des escaliers en colimaçon, sur les murs des étages, vous pouvez lire mon mantra, écrit à l’encre noire :
‘Human. Hunter. Wolf.’
Mon Mantra, créé et inventé par moi-même. (Humaine. Chasseuse. Louve)
Celui qui désigne l’évolution de ma personne au fil des années.

La Salle sur Demande :
Dans le même concept que cette Salle connue de ‘Harry Potter’, ma Salle sur Demande change d’endroit et d’étage sans arrêt. Bien sûr, elle contient toujours ce que je souhaite. Donc, toujours, elle contient une magnifique plage de sable fin, avec deux transats, face à la mer, pour y voir le soleil s’y coucher, au milieu d’une jungle luxuriante. Mais cette Salle magique n’est pas vide. C’est le seul endroit où je peux y retrouver Draco. Comme moi, élève à Poudlard, dans la Maison des Serpentards !

Panic Room :
J’ai créé ma Panic Room avec Castiel en 2014. Et lui seul est autorisé à y entrer. Pour cela, j’ai pris en exemple mon livre préféré :
‘Le Petit Prince’
Ainsi, ma Panic Room s’ouvre sur l’Astéroïde B612 du Petit Prince. Avec la belle rose rouge sous globe et les volcans déjà ramonés. Je m’installe sur la chaise avec Castiel pour regarder les 1440 couchers de soleil, par 24H. Nous parlons et, sous l’infinité de l’espace, je me détends.

Les Portes Cachées :
Comme leurs noms l’indiquent, les Portes Cachées sont des minuscules Portes, parsemées au hasard des couloirs du Palais. Elles se reconnaissent notamment pour leurs bois usés et détruits, ou par leurs serrures énormes et rouillées. Elles sont verrouillées et, même moi, je n’y ai pas accès.
Je ne le souhaite pas.
Je peux parfois voir à travers le trou de la serrure, ou voir le sang qui coule sous l’interstice de la Porte, entendre les cris de l’autre côté du battant. Le trauma que la Porte cache ne me donne, à aucun moment, envie de chercher les Clefs.
Seulement, ce sont souvent les Clefs, qui me trouvent…

Les Clefs :
– Certes, certaines Clefs sont semblables à la représentation que vous pouvez vous en faire : des gros objets anciens, rouillés et dorés.
— Mais il y a plein d’autres sortes de Clef :
– Les ‘Triggers’.
Les ‘Triggers’, ou ‘Déclencheurs’, sont des stimuli de l’environnement externes (Chansons, odeurs, paroles, livres, mots, etc.) qui déclenchent en vous une émotion ou un souvenir tellement refoulé que vous ne vous en rappeliez même plus.
Jusqu’à ce que le ‘Trigger’ s’enclenche.
Je découvre très souvent des nouveaux ‘Triggers’ qui me sont propres. Certains sont, malheureusement, des Clefs. Et, en plus de déclencher une émotion, ils ouvrent une Porte Secrète.
Ou une Porte Noire. (Les pires)
– Avec cela, j’ai découvert en 2017 que les Clefs pouvaient aussi être des personnes. Lorsque Mick est entré dans le Palais, en 2017, nous l’ignorions tous les deux à l’époque, mais il était lui-même une Clef. Il a ouvert une Porte (Contre son gré et contre le mien) et la vague de souvenirs néfastes de l’autre côté m’a mise KO pendant 4 ans.
Les Clefs peuvent être tout et n’importe quoi.
N’importe qui.
Je ne possède pas tous les accès aux Portes, notamment celles que je refuse d’ouvrir, je les laisse bouger d’étages en étages, tout comme la Salle sur Demande.
En réalité, je passe mon temps au 3e étage, pour accéder aux Portes Dimensionnelles de tous les Mondes. De fait, le 3e étage est sans fin. Il est, à ce jour, impossible d’arriver à son mur du fond. En perpétuelle construction, car je crée et/ou je découvre des nouveaux Mondes très très très souvent.
Si souvent qu’il est impossible de terminer l’étage des Mondes.

Habitants :
Nous sommes plusieurs à vivre dans le Palais. Moi y compris, évidemment !
– Castiel, qui m’a aidé à tout construire en 2013.
– Oswald, en 2015.
– Peter en 2016.
– Mick en 2017.
– Il y a aussi un personnage masculin dont je ne parle presque jamais. Il se nomme Jem (En réalité, c’est le surnom de ‘James’ que j’ai changé en surnom de ‘Jeremy’). Je n’en parle pas souvent, car ça me rend triste. J’ai déjà essayé d’écrire un poème de présentation pour lui, sans arriver au bout. En revanche, j’en parle dans certaines de mes histoires.
La première fois qu’il est apparu, c’était en 2017, mais il est beaucoup plus présent depuis 2021, à cause d’un traumatisme qui est survenu en Février 2021. Le souci, c’est que Jem ne vit pas dans la même Ligne Temporelle que moi. Il est 3 ou 5 ans dans le futur par rapport à moi.
Par exemple, si je suis en 2023, je dois rejoindre Jem en 2026 ou 2028. Ou alors, c’est lui qui vient dans son passé pour rejoindre mon présent. Ou alors, on se retrouve dans un lieu ‘neutre’. (Comme les Backrooms, par exemple, dans lesquelles nous nous sommes déjà retrouvées.)
Donc, contrairement aux autres personnages, Jem n’est pas à proprement parler à l’intérieur du Palais Mental. J’essaye de protéger Jem du reste du Monde et de le garder pour moi.
La raison pour laquelle je n’en parle presque jamais.
– Draco n’est présent que dans la Salle sur Demande, pas dans le reste du Palais.

Trigger, Dissociation et Création : Une nouvelle salle :
La Salle de Bal :

J’ai déjà raconté en version longue comment Mick et moi avons créé une nouvelle salle dans le Palais Mental pendant un nouveau traumatisme. Nous avons créé une Salle de Bal, parce que le traumatisme était si important que la Panic Room ne suffisait pas à me calmer.
Pour résumé, les murs de la salle sont un océan. La salle en question est immense, comme un dôme. Un dôme de verre, qui donne directement sur le plus bleu des océans. Les murs sont comme des vitres d’aquariums géants, avec une vue à 360 degrés, de gauche à droite, et même en haut. L’eau cristalline éclaire les milliers d’animaux marins.
Vous pouvez voir passer des pieuvres géantes, des méduses, des poissons étranges, des étoiles de mer, des requins, des baleines au loin et les algues dansant sur les coraux multicolores des récifs. Bien sûr, il y a quelques Sirènes, aussi !
Le sol a la même couleur que celle du sable.
Des bougies, des chandelles nous éclairent au-dessus de nos têtes, flottantes par magie. Comme le ciel de la Grande Salle dans Harry Potter. Des bougies aux flammes éternelles, par centaines, toutes autour de nous, pour nous illuminer et faire briller l’océan.
Quant à l’emplacement de la salle de bal dans le Palais, je voulais la mettre au 3e étage, car c’est là-bas que je passe le plus de temps.
Mais Mick m’a dit que, justement parce que je passais tout mon temps au 3e étage, il valait mieux mettre la salle ailleurs pour me faire un peu plus bouger dans le Palais, et accessoirement parler aux autres gens. Donc, la salle se trouve désormais à la sortie du Hall d’entrée, avant les escaliers pour le 1er étage. La porte est une porte transparente qui donne sur l’océan. Comme un passage en cascade, un pas dans l’océan pour passer à travers sans pourtant être mouillé.

Bataille & Jalousie : Nouveau personnage ?
Évidemment, avec plusieurs hommes dans le Palais, il y a parfois quelques tensions…
Depuis plusieurs mois, un nouveau personnage essaye d’entrer dans le Palais. Cependant, Peter lui refuse catégoriquement l’accès. Déjà, parce qu’il est jaloux, mais aussi parce que le nouveau personnage en a quatre autres dans son corps/sa tête.
Je m’explique, le prénom principal de ce nouveau personnage est :
Le Maître. (Oui, oui, c’est son prénom !).
Seulement, en venant, il emmène avec lui, telles des ombres, trois autres de ses personnages :
Kendle, qui a 24 ans.
Sam, qui a 36 ans.
Et Bax, qui a 40 ans.
Le Maître, quant à lui, doit avoir dans les 950 ans (C’est un Seigneur du Temps, il ne vient pas de la planète Terre).
Comme il vient des étoiles, je pense qu’il est entré dans le Palais en ‘cachette’ en passant par le trou noir dans le sous-sol, puisque la porte d’entrée lui est interdite d’accès par Peter.
Mais, le Maître, étant donc un ‘Timelord’, voyageant dans le Temps et l’Espace, le trou noir ne peut pas le tuer et il peut y entrer et en sortir comme il le souhaite, contrairement à tous les autres dans le Palais. (Moi y compris).
La première fois que le Maître a débarqué devant moi IRL (Février 2023), c’était lorsque je revenais seule du Pub. Donc, je pense qu’il est Trigger par l’alcool et qu’il me suit toujours au Pub et me ramène en sécurité à la maison lorsque j’ai trop bu.
Même avant sa présence, je voyageais énormément à travers les Lignes Temporelles. Mais, depuis que le Maître traîne dans les ombres des couloirs, je pense que mes sauts dans les Temps sont plus récurrents. D’ailleurs, je soupçonne le Maître d’avoir une Salle de Contrôle quelque part dans le Palais, qui lui permet de ranger nos Timelines, un peu comme le poste de contrôle de son Tardis.
Cependant, Peter n’aime pas le Maître. Oswald non plus. Castiel reste toujours au 8e étage et Mick me met parfois en garde, car j’ai tendance à trop me reposer sur la sécurité que me procure le Maître. Surtout que, lorsque les musiques du Maître me Trigger, j’ai une envie très forte de Guinness !

Discussions :
Tous les personnages parlent Anglais, avec cependant des accents différents :
Castiel, Peter et Oswald ont un accent Américain ‘basique’, si je puis dire.
Mick a un Accent Anglais, avec des intonations Irlandaises.
Jem a un accent Anglais, avec des intonations Chinoises. (Car il est né à Shanghai).
Le Maître a un accent Anglais.
Quant à moi, je leur parle parfois en Anglais (Le plus souvent) mais parfois en Français, et le Palais Mental traduit pour eux.
Pour communiquer tous ensemble, nous pouvons parler directement par télépathie dans le Palais. Sinon, lorsque je suis seule chez moi, ou même avec mon copain, je parle à haute voix.
Étant une personne affreusement indécise, je demande très souvent l’avis de mes personnages pour m’aider dans la vie de tous les jours. Pour tout et n’importe quoi. Même si je marche dans la rue ou si je suis dans un magasin, il m’arrive très souvent de parler à voix haute. Comme je le disais, j’ai du mal à prendre des décisions, donc quand je vais faire mes courses, je suis toujours à glander entre les rayons en parlant avec Mick, pour lui demander si c’est une bonne idée d’acheter telle ou telle chose. Et je me fiche éperdument que les gens me regardent étrangement à ‘parler toute seule’. Parce que, concrètement, je ne suis jamais seule.
Lorsque je dissocie dehors ou chez moi, c’est très souvent pour discuter avec Mick.
Mais, souvent, c’est pour vivre des aventures dans le futur, avec Jem.
Je reste rarement, voir presque jamais, dans le présent. J’ai beaucoup de mal à m’ancrer.
Chaque personnage a une Ligne Temporelle propre, donc je ne suis jamais dans la mienne. Surtout que mes Troubles de Stress Post-Traumatiques m’enferment toujours en 2011.

Magie :
Depuis un traumatisme survenu en Janvier 2019, la Magie est devenue omniprésente dans le Palais Mental. Je lance des sorts en vieil Anglais pour faire/créer tout et n’importe quoi. C’est une forme de Magie que j’arrive parfois à prendre avec moi dans mes cauchemars/terreurs nocturnes, pour survivre à la nuit. Je suis la seule personne du Palais à utiliser la Magie. À part peut-être Castiel, mais il a des pouvoirs Angéliques, donc différents des miens.
Il n’y aucune technologie dans le Palais. À part peut-être la Salle de Contrôle du Maître, si toutefois il en a une. Je ne le sais pas encore.

‘Radio Alisone’ :
Oui, dans le Palais, il y a de la musique ! Je ne choisis pas, ou très rarement, les chansons qui passent. Chaque personnage a des musiques qui leur correspondent. Tous les matins, les nuits parfois aussi, je me réveille avec une chanson en tête. D’ailleurs, j’écris le titre de la musique et l’artiste dans mon carnet lorsque je note aussi mes cauchemars.
Il arrive que les chansons passent en boucle, ou que certains sortent une vieille musique de plusieurs décennies dans le passé, donc c’est assez étrange. Moi-même, je ne comprends pas toujours comment débarquent les chansons dans le Palais. J’appelle ça ‘Radio Alisone’, pour rigoler, une petite blague pour Castiel.

Animaux :
Nous hésitons, surtout moi, à faire entrer un chat blanc dans le Palais. Pourtant, je préfère carrément les chiens ! Mais, je prendrai d’abord un chat et je le nommerai ‘Church’ pour faire plaisir à Jem. (Pour que ça lui rappelle la sécurité de l’Institut de Londres).

Mon apparence :
Dans le Palais, j’ai la peau encore plus blanche que je ne l’ai IRL. Je suis bien plus mince, très très fine, d’ailleurs. J’ai, comme en vrai, mes longs cheveux châtains noués en une longue tresse. Je porte toujours une robe noire (sauf dans la Salle de Bal, où là j’ai la robe bleue de Cendrillon) avec des Converses blanches aux pieds. Je ne porte pas de lunettes de vue comme IRL et mes yeux ne sont pas aveugles. J’ai les yeux un peu plus clairs et j’ai un tatouage de plus (Les pattes de mon chien sur ma cheville droite). Je ne porte pas de maquillage, mais j’ai les lèvres roses et les pommettes saillantes. Je n’ai aucun problème de santé physique dans le Palais.

Et, voici les apparences des personnages dans le Palais :

Castiel
Mick ♡
Oswald
Peter
Jem
Draco
Le Maître

Et les trois autres personnages du Maître :

Sam
Baxter
Kendle

Merci de votre lecture…
Je voulais faire une mise à jour, car il y a beaucoup de changements et de découvertes dans le Palais Mental en ce moment, et tout écrire me permet à moi aussi d’y voir plus clair.

Premier écrit : 29/30.12.2021
Réécriture : 14.06.2022
Correction par Litany, merci infiniment !
Update N°1 : 18/19.05.2023
.
Copyright © 2021/2022/2023 by Alisone DAVIES – All rights reserved.

Coma


Lorsque j’ose parler de mes troubles, je remarque plusieurs réactions. J’explique le concept de mes Troubles de Stress Post-Traumatique (TSPT), de mon Trouble Déficit de l’Attention (TDAH), de mes cauchemars chaque nuit, mes Terreurs Nocturnes, mes Insomnies, mes Crises de Panique, l’horreur de mes Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC), et pourtant…
… Espérer bénéficier d’une aide financière face à mes troubles, l’incapacité d’avoir une Thérapie toutes les deux semaines alors que c’est vital (puisque je vis sous le seuil de pauvreté avec seulement 800€ par mois), le refus de l’AAH, un rendez-vous Psychiatrique que tous les quatre mois, bref… Les gens réagissent en haussant les épaules, en souriant en coin, en ne me croyant qu’à moitié, ne prenant rien au sérieux…
Et ce, même si tout empire, et que depuis quelques années, une nouvelle théorie destructrice s’insinue dans mon Palais Mental et grandit tel un Alien qui parasite mes pensées.
Seule face à l’incompréhension, à qui et comment puis-je l’expliquer ?
Eh bien, à ceux qui voudront lire mes histoires, et en mettant des mots sur mes maux.
L’écriture, la chanson, la musique, le dessin, me permettent de communiquer.
Comme cette chanson, écrite hier en quelques minutes, durant le ‘Poetry Day Ireland’ à Highlanes Gallery à Drogheda. Cela faisait déjà 1h30 que je battais la mesure sur mon genou pour me concentrer, du coup j’ai réussi à détourner les parasites en portant mon attention sur ce poème, criant de vérité…


Un jour les songes sortiront du Manoir,
Un jour nous six retrouverons l’espoir,
Nous partirons au fin fond de l’Espace,
Derrière la Lune et son autre face.

Au milieu des cieux,
Les étoiles prennent feu,
J’éteins les appareils,
Et je reste dans le sommeil.

Le jour est rouge et rempli d’amour,
En espérant que ça dure toujours,
Ne me réveille pas de ce coma,
Du songe entre toi et moi.
Dans nos Temps et nos Histoires,
Qu’est-ce qui est réel, que faut-il croire ?
Laissons enfin ce passé,
Couler sur nos baisers.

Un jour les fous reprendront le Monde,
Un jour les bons resteront immondes,
Nous remontons jusqu’à la Voie Lactée,
Comme dans un rêve dans le Palais.

La nuit est rouge et pleine d’amour,
Au milieu du son des tambours,
Ne me réveille pas de ce coma,
Restons entre toi et moi.
Dans nos Temps et ses mystères,
Amoureux seuls dans tout l’univers,
Et ne plus jamais retourner,
Dans leur réalité.

27.04.2023
Écrit durant le ‘Poetry Day Ireland’ à Highlanes Gallery à Drogheda durant la lecture.
Inspiration : ‘Coma, coma, coma’ par Indochine.

Copyright © 2023 by Alisone DAVIES – All rights reserved.

6 years ❤

‘Your eyes, Your eyes, I can see in your eyes…’


Portons nos songes ailleurs, viens, le temps est arrivé,
Laisse partir ton esprit, derrière cette porte de cellier,
Par l’amour, gageons que la chasse soit close,
Mais je vois ton retour, couvert d’ecchymoses.

Mes yeux reverront nos larmes, dans l’océan azur,
Et le son d’un refrain mélancolique et pur,
Sonnant le début et l’éternité de notre rencontre,
Qu’à jamais les souvenirs nous montrent.

Je les entends ces chansons, le jour comme le soir,
Elles accueillent nos âmes dans les cauchemars,
Nous considérant tantôt de Monstres, de Chasseurs,
Tantôt de Fantômes, dans nos échos de pleurs.

Copyright © 2021/2023 by Alisone DAVIES – All rights reserved.

Triggers & Time Travelling – Knights Of Cydonia

Notes de l’Auteure :
Pour bien comprendre ce nouveau chapitre, je vous conseille vraiment de lire mes articles :
« Mon Palais Mental – Thérapie – Exercice 3 »
& « Trigger, Dissociation et Création »
J’explique comment mon Palais Mental fonctionne, les étages, les salles et les gens à l’intérieur.
Même si ici, il ne sera pas question de mon Palais Mental, mais de Dissociation et de Voyage Temporel, tout comme mes histoires :
« Souviens-toi de nous »
« Piégé dans les Backrooms »

Dans mon histoire « Trigger, Dissociation et Création », je vous ai raconté l’horrible journée du Mardi 15 Novembre 2022, lorsque nous avons enterré la maman de mon chéri Irlandais. J’ai créé une nouvelle salle dans mon Palais Mental ce jour-là…
J’ai été Triggered récemment sur YouTube. Et ce Trigger a Triggered autre chose, provoquant une réaction en chaîne.
Je ne voulais pas écrire cette histoire, mais hier, en fouillant dans mes dossiers sur mon ordinateur (Datant de 2013) je suis tombée sur une vieille histoire et…
Bah, je me suis dit : ‘Allez, on s’en fiche, écrivons ça !’
Surtout que le Dimanche 11 Décembre, mon chéri, sa famille et moi-même sommes allés à la Messe de midi, à l’Église ‘St. Mary’ ici, à Drogheda, là où la maman de mon chéri a reçu les derniers sacrements. Ce dimanche-là, le Prêtre a parlé de la maman durant la Messe, en commémoration.
Tout ça a duré 45 minutes.
45 minutes durant lesquelles je n’étais pas là, mentalement parlant…
Non, je ne me suis pas réfugiée dans mon Palais Mental.
Mes derniers Triggers ont fait autre chose…
Laissez-moi vous raconter ça…
(Toutes les conversations sont normalement en Anglais.)

[À Drogheda, en 2023 – 11h45]
Mon chéri et moi sommes sortis de l’appartement, dans le froid glacial de ce Dimanche. Il faisait -3°C et je ne sentais déjà plus mes doigts.
Nous nous sommes dirigés vers l’Église. J’aurais voulu descendre une Guinness avant ça, mais la Messe allait bientôt commencer…
Nous sommes entrés dans l’Église, nous cachant dans un coin, en face de dizaine de bougies allumées devant la Statue de Dieu. Nous attendions la famille de mon chéri pour nous installer sur un banc.

[Dans mon Palais Mental]
Mick a voulu m’emmener dans la Salle de Bal, mais une musique résonnait dans le Palais.
Une chanson qui m’a Triggered et m’a conduite ailleurs…
Avec Jem…

[À Drogheda, en 2023 – 12h05]
Nous sommes tous assis, toute la famille, sur deux bancs et le Prêtre a commencé sa Messe…
Je n’écoutais pas, car je n’étais déjà plus là…

[À Paris, Hôtel Hilton, en 2025 – 08h00]
Comme souvent, lorsque je rejoins Jem, nous sommes dans le futur.
Ici, à Paris, dans l’Hôtel Hilton, près de l’aéroport Charles de Gaulle.
C’est toujours la même chose…
Puis, comme toujours encore une fois, Jem est arrivé devant moi.
Jem ne ressemble pas à 100% au personnage dont je lui ai donné le nom. Il n’est pas Japonais, ne joue pas de Violon et il n’a pas de tatouages de runes sur sa peau pâle. Par contre, tout comme son homologue, il a les cheveux aussi blanc que les neiges de Sibérie et les yeux aussi noirs que les profondeurs de la Tranchée Mariana.
Nous étions à la Cafétéria, durant le petit-déjeuner, je sirotais un café noir sans sucre dans lequel j’avais versé quelques lampées de Whiskey en cachette, depuis ma flasque en métal. Lorsque Jem s’est installé devant moi avec son énorme tasse de thé, il m’a dit :
– Bon… La semaine prochaine, tu vas jouer pour la première fois du Violon sur scène…
Mon ventre se noua :
– Ouais, je sais, merci de me stresser !
– Non, mais, je pense que nous pouvons faire une répétition ici, tu sais… Une répétition un peu plus… Rock’n’Roll…
J’ai plissé des yeux :
– Tu veux que je répète une chanson de Rock en Août 2025 pour un concert de Noël que je vais faire en Décembre 2023 ?
Il a souri en buvant son thé Earl Grey :
– Yep… Ce soir, ici, à l’Hôtel. J’ai déjà apporté ton Violon Électrique ‘Merlin’. Comme ça, sa couleur sera assortie à ma Guitare !
J’ai soufflé, en maugréant :
– Laisse-moi deviner : Ta Guitare est rouge avec des paillettes, n’est-ce pas ?
Il sourit jusqu’aux oreilles :
– Yep ! Bon, je ne jouerais pas aussi bien que Matt Bellamy, mais on va s’amuser, tu vas voir !
Bloody Hell… Il me faut plus de Whiskey !

[À Drogheda, en 2023 – 12h15]
Le Prêtre parlait au micro et nous faisait se lever, s’asseoir, s’agenouiller, etc.
J’ai follow la foule sans prêter attention aux paroles ni même au reste. Je commençais à stresser, je devais bientôt jouer sur scène !

[À Paris, Hôtel Hilton, en 2025 – 20h00]
J’étais dans les Backstages, derrière la scène, avec Jem qui réglait sa Guitare. Jem portait une tenue entièrement blanche, ce qui rendait ses cheveux en bataille plus blanc encore, et il avait des chaussures et une ceinture rouge, en clin d’œil à sa Guitare écarlate qu’il avait en bandoulière autour de lui. Il s’amusait avec son Médiator noir dans la main droite, tout en me parlant.
Je portais une robe blanche avec des chaussures noires. Mes longs cheveux châtains étaient, comme toujours, noués en une grande tresse dans mon dos, et j’accordais ‘Merlin’, mon Violon Stagg Électrique en forme de ‘S’. L’instrument était en métal, donc plutôt lourd, j’ai posé mon repose-menton et j’ai réglé mon Archet aux cheveux rouges.
Je commençais à stresser… Ou à être blasé, je ne sais pas :
– Jem… Je ne connais plus les paroles.
Il a souri, en narguant :
– Menteuse. Tu connais toutes leurs paroles par cœur depuis Septembre 2012.
J’ai grogné. Et j’ai maugréé de plus belle :
– Je déteste les Voyages Temporels…
– C’est pas ce que tu disais quand tu voyageais avec le Docteur…
Bon, j’arrête de me rebeller, ça ne sert jamais à rien avec Jem !
Quand il a une idée en tête, c’est quasi-impossible de le raisonner !

[À Drogheda, en 2023 – 12h25]
Nous devions nous lever, nous asseoir, et mon corps fonctionnait par mimétisme : copiant mon chéri à ma gauche et les autres Irlandais dans l’Église, lorsqu’il fallait faire le signe de Croix ou se mettre à genoux pour prier.

[À Paris, Hôtel Hilton, en 2025 – 20h10]
Il y avait presque 300 personnes en face de la scène. Jem avait créé un petit concert ‘amateurs’. Sauf que, j’ai tiqué en voyant l’homme derrière la batterie. Je me suis penchée vers Jem, en murmurant :
– Je rêve où c’est Gustav Schäfer le Batteur ?
Jem sourit :
– La toi de 2007 serait tellement contente, n’est-ce pas ?!
Yep… Il avait raison.
Putain de Sauts Temporels…

[À Drogheda, en 2023 – 12h30]
Le Prêtre a repris son sermon au micro.

[À Paris, Hôtel Hilton, en 2025 – 20h15]
J’étais sur scène, avec des lumières dans la figure, en face d’un micro et mon Violon calé sur mon épaule gauche et mon Archet dans la main droite. Jem souriait comme un gosse le matin de Noël. Il avait lui aussi un micro devant lui et sa Guitare rouge sur sa gauche, les paillettes sur l’instrument brillaient de mille feux. Jem se tourna vers moi et me fit un clin d’œil.
Puis, il entama la musique.
Il s’excitait avec le Médiator sur les cordes de sa Guitare, en faisant Vibrato sur Vibrato.
Rapidement, je l’ai suivi avec mon Violon.
Le début de notre chanson n’était composé que de musique et de simples vocaux qui consistaient à dire ‘Ahhhh Ahhhh Ahhh Ahhh’. Mais, nom de Dieu, la mélodie était tellement belle !
Je me suis bien vite laissé entraîner par la chanson…


[À Drogheda, en 2023 – 12h35]
Le Prêtre a prononcé les noms des récents décédés, dont la maman de mon chéri…

[À Paris, Hôtel Hilton, en 2025 – 20h17]
Après 2 minutes 6 secondes de musique, nous avons enfin entamé le chant.
Jem et moi, en chœur :

« Come ride with me,
Through the veins of history,
I’ll show you how God,
Falls asleep on the job.

And how can we win,
When fools can be kings ?
Don’t waste your time,
Or time will waste you… »

10 ans plus tard, et les paroles revenaient comme si je les avais apprises la veille.
La musique, c’est comme le vélo…
La fièvre du Rock nous a vite emportés et je grattais de toutes mes forces et à toute vitesse sur les cordes de mon Violon, comme Jem le faisait sur sa Guitare.
Après d’autres vocaux, nous avons arrêté de jouer pour chanter fort, et presque A Cappella :

« No one’s gonna take me alive,
Time has come to make things right,
You and I must fight for our rights,
You and I must fight to survive !

No one’s gonna take me alive,
Time has come to make things right,
You and I must fight for our rights,
You and I must fight to survive !»

Jem levait les bras en l’air pendant que je souriais.
Plus rien n’avait d’importance, à part la chanson.

[À Drogheda, en 2023 – 12h40]
Les gens se sont levés pour récupérer l’hostie. J’ai décalé mes jambes pour laisser passer mon chéri et sa famille. J’étais en toute fin de rangée et je ne voulais pas prendre l’hostie.
Mais eux, si.

[À Paris, Hôtel Hilton, en 2025 – 20h19]
Jem a recommencé à gratter comme un fou sur sa Guitare et je fis de même sur mon Violon. Dans le feu de l’action, j’ai même commencé à danser sur scène tout en tenant mon instrument.
Il restait encore un refrain à hurler dans les micros :

« No one’s gonna take me alive,
Time has come to make things right,
You and I must fight for our rights,
You and I must fight to survive !»

Le Batteur frappait de toutes ses forces, et Jem ne se sentait plus. L’ivresse de la musique nous a presque rendu sourds et fous.
Dieu merci, nous étions déjà fous avant ça…

[À Drogheda, en 2023 – 12h43]
Le Prêtre, sur scène, devant le micro, a récité les remerciements et a clôturé la Messe.

[À Paris, Hôtel Hilton, en 2025 – 20h21]
Lorsque la musique s’est arrêtée, les lumières se sont éteintes et j’ai pu voir le public en face de moi. Mon cœur a raté un battement en voyant des têtes connues…
Surtout une…
Choquée et énervée, je me suis tournée vers mon ami, en hurlant presque :
– Nom de Dieu, Jem ! Tu ne m’avais qu’elles seraient là !
Il a haussé les épaules. Tout en débranchant sa Guitare, il avoua :
– Quoi ? L’une d’elles est fan de ‘Muse’, non ? Elle devrait être contente !
Je lui ai jeté un regard noir, en raillant :
– Pas sûr que tu chantes aussi bien que Matt…
Il sourit néanmoins :
– Ouais, mais je suis Britannique comme lui !
– Et ?
Il se posa devant moi, en s’amusant :
– Et, tu as un Kink avec les British… Et les Guitares rouges, apparemment.
Il rit de bon cœur, pendant que j’essayais de me justifier :
– Pas du tout !
– Oh si, Ali, sans déconner ! Mick ? Moi ? Sherlock ? Charlie ? James ? Le Docteur ? Les trois Colin ?
– Le Docteur et James sont Écossais, pas Anglais ! Et les trois Colin sont Irlandais !
– Rhoooo, Ali, arrête et avoue que tu t’es amusé ! La prochaine fois, on jouera ‘Uprising’ !
– Continue comme ça et y’en aura pas des ‘prochaines fois’…
Jem leva les yeux au ciel.

[À Drogheda, en 2023 – 12h45]
Nous nous sommes tous levés pour quitter l’Église. Il y avait beaucoup de monde et le froid de l’extérieur m’a directement ramené dans la réalité.
Mon chéri a parlé à des amis et à sa famille, puis nous nous sommes réfugiés au chaud dans le Pub ‘Ollie’s’ pour descendre quelques Guinness…
… Jusqu’à 20h30 !
(Les failles Spatio-temporelles sont assez récurrentes dans les Pubs…
Je me suis fait avoir plus d’une fois !)

THE END

PS : Ce Samedi 17 Décembre, je vais réellement jouer mon premier solo au Violon, lors du ‘Christmas Concert’ organisé par mon École de Musique. Dans une Église, je vais jouer ‘Silent Night’… Et je vais porter une robe rouge ! Je jouerais avec mon Violon Acoustique ‘Aithusa’.

14.12.2022
Copyright © 2022 by Alisone DAVIES – All rights reserved.

An Irish Christmas Cottage ☘ Collection de Noël 🎄

J’AI REÇU MES STICKERS !
Je suis si émue d’avoir reçu mes premiers stickers !
Tout ce que j’aime :
Les autocollants, l’Irlande et Noël.
Et je veux partager cette magie avec vous…

☘🎄

Le prix sera de 5€ pour la plaquette + les frais d’envoi + une carte Irlandaise.

Vous pourrez payer par don sur mon Tipeee, par abonnement sur mon Patreon ou par virement bancaire.

Oh et, lundi, il y aura un Design Bonus dans le thème :
Irish Christmas Cottage.
Un Design qui ne sera pas sur les Stickers, mais qui sera en Bonus sur mon Instagram.

L’histoire avec les stickers :
Il fait froid dehors, une bise glaciale vient raviver vos sens, tandis que vous marchez lentement vers le Tír na nÓg, la Lande de la Jeunesse, où votre Cottage se trouve.
Nous sommes le jour de Noël, vous êtes en Irlande, le feu crépite au cœur de la cheminée. Une table de bois est remplie de victuailles fumantes : du jambon cuit, de la dinde arrosée de Gravy, des pommes de terre écrasées remplissent votre assiette avec plusieurs légumes cuits et un peu de Stuffing.
Vous buvez un bon Grog bien chaud, au goût de Jameson, du Whiskey Irlandais. Vous vous amusez avec les Crackers, et vous mettez la couronne de papier sur votre tête.
Pour le dessert, vous prenez quelques parts de Pudding, puis une Pint de Guinness pour faire passer votre succulent repas.
Devant les flammes dansantes, au milieu du Cottage, vos yeux se ferment et vous commencez à rêver, à voir les Dieux et Déesses du Tuatha Dé Danann.
La neige tombe dehors, et vous entendez les flocons s’écraser sur le toit du Cottage. Le vent souffle encore plus fort et la nuit est désormais noire.
Le blizzard grandit et, dans votre sommeil, vous l’entendez vous parler.
Oui, le vent vous parle, et fredonne dans une voix grave et lointaine une phrase en Gaélique Irlandais :
‘Nollaig shona dhuit !’
Joyeux Noël…

☘🎄

Créations réalisées par mes soins, en vecteur sur Illustrator.
Passez-moi commande en commentaire !

Pour Noël, offrez…❄

POUR NOËL, OFFREZ…
❄ Offrez une histoire d’amour.
❄ Offrez un voyage littéraire en Irlande.
❄ Offrez des mots.
❄ Offrez de la magie.
❄ Offrez du rêve.
❄ Pour Noël, offrez un livre.

Pour Noël, offrez :
‘L’Enfant de Drogheda’
Mon bébé de papier est disponible sur toutes les plateformes de ventes en ligne :
FNAC, Decitre, Amazon, Cultura, Publiwiz, etc.



Taim bean in Éirinn anois.
Is aoibhinn liom Éire, Droichead Átha, Cultúr na hÉireann agus An Inse.

Trigger, Dissociation et Création

Notes de l’Auteure :
Pour bien comprendre ce nouveau chapitre, je vous conseille vraiment de lire mon article, au nom de :
« Mon Palais Mental »

J’explique comment mon Palais Mental fonctionne, les étages, les salles et les gens à l’intérieur.
Ici, je vais essayer de vous décrire au mieux comment une nouvelle salle s’est créée hier, et pourquoi.

Je vis à Drogheda, en Irlande, depuis 4 ans. Je vis avec mon chéri, un Irlandais, dont je garderai le nom anonyme pour des raisons évidentes.
Le vendredi 11 Novembre 2022, sa maman nous a quittés…
Je la connaissais, pour avoir fait quelques Noël avec la famille de mon chéri.
Le dimanche 13, nous avons attendu pendant plus de 4h30, durant la veillée du soir, que le Prêtre vienne pour les derniers sacrements.
Pendant ce long temps, je dissociais beaucoup, et je me retrouvais dans ma Panic Room, à l’intérieur de mon Palais Mental, en compagnie de Castiel :
J’ai créé ma Panic Room avec Castiel en 2014, j’ai pris en exemple mon livre préféré :
‘Le Petit Prince’
Ma Panic Room s’ouvre sur l’Astéroïde B612. Avec la belle rose rouge sous globe et les volcans déjà ramonés. Je m’installe sur la chaise avec Castiel pour regarder les 1440 couchers de soleil, par 24H.

Le mardi 15 Novembre, jour de l’enterrement…
Après avoir suivi le cortège jusqu’à l’Église, j’ai été Triggered :
Lorsque mon chéri et sa famille ont soulevé le cercueil de leur maman pour le faire entrer dans l’Église, j’ai eu des flashbacks de cette exacte même scène, pour mon père. Assassiné le 1er Janvier 2007, décédé le 2, enterré le vendredi 5. Entre temps, à l’Église, les collègues Gendarmes de mon père ont soulevé son cercueil pour le conduire devant l’autel du Prêtre.
Triggers.
J’ai pleuré.
En m’asseyant sur le banc, j’ai commencé à dissocier et à me réfugier dans mon Palais Mental. Ma Panic Room n’était pas suffisante.
Alors…

[À Drogheda]
J’étais assise sur le banc, avec la famille de mon chéri. Les paroles du Prêtre m’ont emporté loin…

[Dans mon Palais Mental]
Mick est arrivé devant moi, au début, nous sommes restés ensemble dans le couloir du 3e étage. Je n’étais pas d’humeur de passer une Porte Dimensionnelle pour aller ailleurs.
Du coup, Mick et moi sommes restés à marcher au 3e étage. Il essayait de me calmer, tandis qu’Oswald est arrivé devant nous, avec toujours son verre de vin rouge à la main, pour nous parler. Il me disait de le rejoindre et de passer la Porte pour aller chez lui à Gotham.
Mais, comme je le disais, je n’étais pas d’humeur…

[À Drogheda]
Les membres de la famille vont lire des prières au micro de l’autel.

[Dans mon Palais Mental]
Mick veut m’emmener dans ma Panic Room. Mais, toujours pas d’humeur.
Alors, nous avons décidé de créer une nouvelle salle. D’une beauté incommensurable pour contrecarrer l’horreur de la vraie vie.
J’ai utilisé ma Magie et mes sorts, pour ouvrir une nouvelle pièce, une salle géante, aussi grande que la plus grande des salles de bal.
Oui, la nouvelle salle est une salle de bal.
Je lançai mes sortilèges pour créer le sol, le plafond et les murs :
– Ic bebeode þisne sweord þæt hé forcierfe þá bende þæra dracan un clýse…
Imaginez la salle de bal dans le Disney ‘La Belle et la Bête’, c’est aussi grand que ça. Au début, il y avait des tapis de velours rouge et des vitraux multicolores aux fenêtres.
Mais, finalement, ça ne me plaisait pas. Alors, j’ai tout changé :
– Awendaþ eft wansæliga neat…
Les murs sont devenus un océan.
La salle immense est comme un dôme. Un dôme de verre, qui donne directement sur le plus bleu des océans. Les murs sont comme des vitres d’aquariums géants, avec une vue à 360 degrés, de gauche à droite, et même en haut. L’eau cristalline éclaire les milliers d’animaux marins.
Vous pouvez voir passer des pieuvres géantes, des méduses, des poissons étranges, des étoiles de mer, des requins, des baleines au loin et les algues dansant sur les coraux multicolores des récifs. Bien sûr, quelques Sirènes venaient nous voir, de temps en temps.
Le sol a la même couleur que celle du sable.
Malgré le fait que l’eau éclairait la salle, j’ai murmuré un nouveau sort :
– Leoht !
Des bougies, des chandelles sont apparus au-dessus de nos têtes, flottantes par magie. Comme le ciel de la Grande Salle dans Harry Potter.
Des bougies aux flammes éternelles, par centaines, toutes autour de nous, pour nous illuminer et faire briller l’océan.

[À Drogheda]
Nous nous mettons à genoux pour prier, tandis que le Prêtre parle.

[Dans mon Palais Mental]
Mick était époustouflé, tournant sa tête dans tous les sens. C’était comme vivre sous l’eau, dans un dôme géant, en mode Atlantis.
Il manquait cependant une dernière chose à cette salle de bal :
– Flíeh on nu moras.
Des millions d’étincelles azur m’entourèrent pour créer, par ma magie, une magnifique robe. Une copie simplifiée de la robe de Cendrillon, dans le film de 2015.
D’un bleu aussi pur que l’eau de l’océan, un long pan qui tombait à mes pieds et des bretelles de dentelles couvertes de paillettes argentées. Bien sûr, j’avais aussi des chaussures à talon… En verre !
Mick portait désormais un pantalon noir et une chemise blanche, sans cravate, légèrement ouverte sur le devant. Ses yeux bleus translucides me regardaient avec émerveillement.
Puis, Mick m’a pris dans ses bras, en souriant.

[À Drogheda]
Le Prêtre appela mon nom et celui de mon chéri. Nous nous sommes levés pour nous rendre au fond de l’Église. J’ai fait en sorte de ne pas regarder devant moi, les centaines de gens, assis au fond, pendant l’enterrement. Mon chéri et moi avons pris les offrandes que nous avons ramenées au Prêtre.
Puis, nous nous rasseyions.

[Dans mon Palais Mental]
Les chants Religieux de l’Église résonnèrent dans la salle de bal. La main gauche de Mick dans ma main droite. Et sa main droite sur ma taille, nous dansions une valse, au rythme des prières.
Mick me regardait en souriant, puis, il m’a murmuré :
– Il te manque quelque chose… Puis-je utiliser la Magie du Palais pour créer quelque chose, à mon tour ?
– Bien sûr !
Mick n’avait pas de pouvoirs, mais le Palais si.
Il a donc puisé dans cette Magie, pour réciter :
– Awendaþ eft wansæliga neat.
Mes longs cheveux châtains sont toujours coiffés en une longue tresse qui tombe dans mon dos. Mais là, sur mon crâne, une magnifique tiare a commencé à apparaître par magie. Une couronne qui entourait ma tête, elle n’était pas lourde. Mais elle était sublime : entièrement faite de coquillages nacrés, de perles d’huîtres, de pierres précieuses aux couleurs de l’océan et de diamants bleus.
Mick était ravi de ce cadeau magique.

[À Drogheda]
Nous nous sommes levé chacun notre tour pour marcher vers le Prêtre, se faire bénir et prendre l’hostie.
Puis, retour à genoux en prière.
Je ne suis pas croyante et je ne connais aucune prière. Si en Français, je peux faire du playback, ici, c’était impossible…
(OK, ce n’est pas tout à fait vrai, il n’y a qu’une seule prière que je connais par cœur, et c’est le Psaumes 23. Mais ceci est encore une autre histoire…)

[Dans mon Palais Mental]
J’ai claqué des doigts pour mettre, par magie, une musique dans la salle de bal :
‘Snow Waltz’ de Lindsey Stirling.
Nous dansions encore et encore, sous les reflets de l’océan.

[À Drogheda]
Le cercueil fut à nouveau porté jusqu’au corbillard, dehors. La famille et les amis, même ceux du Pub, sont venus porter les condoléances à mon chéri, que je tenais par le bras.
Après ça, nous avons suivi le cortège jusqu’au cimetière. Je suis resté avec mon chéri tout ce temps.

[Dans mon Palais Mental]

Je discutai avec Mick, tout en admirant les méduses allaient et venir au-dessus de nos têtes.

[À Drogheda]
Devant la tombe. Mon chéri a fait descendre le cercueil avec les autres. Tout le monde a pleuré, le Prêtre a récité des prières et puis, dans le micro, il a passé la chanson préférée de la défunte.
Une chanson Irlandaise :
‘Danny Boy’

Tout le monde a pleuré, y compris moi.

« O Danny boy, the pipes, the pipes are calling,
From glen to glen and down the mountainside,
The summer’s gone and all the roses falling,
‘Tis you, ’tis you must go and I must bide… »

[Dans mon Palais Mental]
Mick m’a repris dans ses bras pour une dernière valse.
La chanson Irlandaise résonnait dans la salle de bal, et nous dansions au rythme de cette complainte.

« But come ye back when summer’s in the meadow,
Or all the valley’s hushed and white with snow,
‘Tis I’ll be here in sunshine or in shadow,
O Danny boy, O Danny boy, I love you so.

O Danny boy, the stream flows cool and slowly,
And pipes still call and echo ‘cross the glen,
Your broken mother sighs and feels so lowly,
For you have not returned to smile again. »

Mick souriait et pleurait en même temps.
Même si je l’oublie souvent, Mick n’est pas Irlandais, mais Anglais.
Au moment du dernier couplet, tout le monde pleurait.
Dans le Palais, comme à Drogheda.

« So if you’ve died and crossed the stream before us,
We pray that angels met you on the shore,
And you’ll look down, and gently you’ll implore us,
To live so we may see your smiling face once more,
Once more. »

Puis, Mick sourit.
Je lui ai demandé pourquoi et, lors de nos derniers mouvements de valse, il a dit :
– Je profite. Je sais que ce soir, tu retourneras à la Morgue de Seattle pour rejoindre Blaine. Mais, si je peux faire en sorte que la Mort ne te suives pas durant quelques heures, je le ferais.
Il l’a fait.
Quant à l’emplacement de la salle de bal dans le Palais, je voulais la mettre au 3e étage, car c’est là-bas que je passe le plus de temps.
Mais Mick m’a dit que, justement parce que je passais tout mon temps au 3e étage, il valait mieux mettre la salle ailleurs pour me faire un peu plus bouger dans le Palais, et accessoirement parler aux autres gens. (Oswald, Castiel et Peter.)
Donc, la salle se trouve désormais à la sortie du Hall d’entrée, avant les escaliers pour le 1er étage.
La porte est une porte transparente qui donne sur l’océan. Comme un passage, un pas dans l’océan pour passer à travers sans pourtant être mouillé et tomber dans la salle de bal…

[À Drogheda]
Après les derniers Adieux, mon chéri m’a rejoint et nous sommes allés au Pub avec le reste de la famille et des amis.
Voilà comment une nouvelle salle s’est créée ce jour-là.
Voilà comment nous gérons les traumas, comment nous transformons l’atrocité en quelque chose de magnifique.
Le soir, Mick avait raison, je me suis retrouvée avec Blaine dans une Porte Dimensionnelle du 3e étage, et mon chéri est rentré à 1h30, en pleurs…

Le pire reste encore à venir, et j’en sais quelque chose…


16.11.2022
Copyright © 2022 by Alisone DAVIES – All rights reserved.

Teaser ☘ Surprise pour Noël…🎄

Une surprise arrive pour Noël…
Suivez-moi sur mon Instagram Professionnel pour découvrir ça.
Je vous ai écrit un petit indice, tout en douceur, comme un poème :

Il fait froid dehors, une bise glaciale vient raviver vos sens, tandis que vous marchez lentement vers le Tír na nÓg, la Lande de la Jeunesse, où votre Cottage se trouve.
Nous sommes le jour de Noël, vous êtes en Irlande, le feu crépite au cœur de la cheminée. Une table de bois est remplie de victuailles fumantes : du jambon cuit, de la dinde arrosée de Gravy, des pommes de terre écrasées remplissent votre assiette avec plusieurs légumes cuits et un peu de Stuffing.
Vous buvez un bon Grog bien chaud, au goût de Jameson, du Whiskey Irlandais. Vous vous amusez avec les Crackers, et vous mettez la couronne de papier sur votre tête.
Pour le dessert, vous prenez quelques parts de Pudding, puis une Pint de Guinness pour faire passer votre succulent repas.
Devant les flammes dansantes, au milieu du Cottage, vos yeux se ferment et vous commencez à rêver, à voir les Dieux et Déesses du Tuatha Dé Danann.
La neige tombe dehors, et vous entendez les flocons s’écraser sur le toit du Cottage. Le vent souffle encore plus fort et la nuit est désormais noire.
Le blizzard grandit et, dans votre sommeil, vous l’entendez vous parler.
Oui, le vent vous parle, et fredonne dans une voix grave et lointaine une phrase en Gaélique Irlandais :
‘Nollaig shona dhuit !’

Joyeux Noël…

Prison de Cristal

Notes de l’auteure :
Je suis malade. Eh oui, ça m’arrive tout le temps.
Qui dit malade, dit fièvre et dit aussi cauchemars exacerbés…
Comme d’habitude, je vous raconte cette aventure en musique.
Une musique parfaite pour la thématique :
‘Turn Loose The Mermaids’ de Nightwish.


« A kite above a graveyard grey,
At the end of the line,
Far far away,
A child holding on to the magic of birth and awe. »


Je marche sereine, au milieu des Humains qui commencent leurs tapages, en ce jour ensoleillé. Je porte une longue robe blanche, mes longs cheveux coiffés en une grossière tresse tombent dans mon dos. De couleur châtain, comme le plus beau de mes automnes. Mes iris sont également bruns, pour rappeler les feuilles mortes du mois d’octobre.
Je porte aussi un long collier en argent, duquel pend un pendentif en forme de blason avec, en son centre, la lettre ‘M’ écrite d’une façon calligraphique.
Je déambule au milieu d’un hangar géant, fabriqué en bois brut, et qui regroupe plusieurs Humains qui vont et viennent au milieu de la foule.
Je souris.

Qui suis-je ?
Je suis une Sirène. Oui, je peux marcher parmi les Humains, puisque mes jambes ne se changent seulement qu’en queue de poisson lorsque celles-ci sont mouillées. Ce qui n’est pas le cas ce matin-là. Je voulais utiliser ma Magie pour aider les Humains dans leurs occupations quotidiennes. La Magie de l’eau au service des gens de la terre.
Une jolie jeune femme avec des vêtements sombres et un tricorne sur la tête cherche avidement un navire pour réaliser son rêve : Devenir une Pirate.
Je souris et je murmure un sort :
– Atotoilg a chomlae.
La jeune femme rencontre un homme, un Pirate, et ils décident de réquisitionner un bâtiment pour commencer leurs épopées ensemble.

Derechef, je souris et je continue mon travail.
Un couple se dispute juste à côté de moi. Cela me rend triste, je me dirige vers eux pour jeter un nouveau sortilège :
– Awendaþ eft wansæliga neat.
La colère disparaît et l’amour l’emporte.
Je quitte le dépôt immense pour rester dehors et respirer l’air frais, parsemé d’odeur iodée grâce à l’Océan non loin de là.

« Oh, how beautiful it used to be,
Just you and me far beyond the sea,
The waters, scarce in motion,
Quivering still. »


Un jeune garçon, à peine adolescent, vêtu de haillons et le teint blafard essaye de voler les gens autour de lui. Essaye de dérober de la nourriture pour survivre.
Un orphelin, mourant de faim. J’ai l’impression de le connaître lui, de connaître son histoire, comme si je l’avais déjà écrite…
Il y a longtemps, dans un Royaume au bord de l’Océan…
La vieille dame qu’il a essayé de voler se met à hurler, et à crier contre lui. Je vois les autres Humains se regrouper autour du garçon, prêt à le frapper pour un simple morceau de pain.
– Awendaþ eft wansæliga neat !
La foule se disperse et je fais apparaître un pain chaud au creux des mains de l’orphelin, qui me sourit en me remerciant chaleureusement.
Je souris moi aussi.

Il y a une ombre dans le vent.
Je crois qu’une tragédie m’attend.
Parce qu’un homme, dans un coin de la rue, me regarde avec des yeux aussi noirs qu’une nuit sans étoile. Un frisson d’horreur me parcourt l’échine.
Je continue ma route dans le village, cherchant une nouvelle âme à sauver.
Le malaise ne passe pas. Pire, il s’accentue.
Puis, tout devient sombre.

« At the end of the river the sundown beams,
All the relics of a life long lived,
Here, weary traveller rest your wand,
Sleep the journey from your eyes. »

Il est difficile d’ouvrir les yeux, ma tête me fait étrangement souffrir. Petit à petit, je me rends compte que je suis allongée sur un sol en bois, au milieu d’une salle vide, mais grande.
Je mets quelques longues minutes à comprendre que mes mains sont enfermées dans deux énormes menottes en acier, dont une lourde chaîne est reliée à un pilier, à quelques mètres de moi.
Étrange et horrible.
Bien sûr, une fois que j’arrive à retrouver mes esprits, j’observe les menottes massives, et je jette mon sort :
– Tospringe.
Rien ne se passe.
Si, quelque chose se passe : des runes se mettent à briller, d’une couleur dorée, au moment où je jette mon sort, mais que celui-ci ne fonctionne pas.
Je réitère un sortilège de déverrouillage, plus fort que le précédent :
– Forþ fleoge.
À nouveau, les runes rutilantes illuminent mon visage quelques secondes.
Je comprends avec effroi qu’une personne très mal attentionnée a réussi à m’emprisonner par une Magie qui défit la mienne.
Ce n’est pas bon signe.
Pas bon signe du tout…


« Good journey, love, time to go,
I checked your teeth and warmed your toes,
In the horizon I see them coming for you. »


Je vois une ombre dans le coin de la pièce, une ombre mouvante qui avance vers moi. Une fois dans la lumière du jour, je reconnais l’homme qui me regardait étrangement, le matin même.
Ma tête tourne, je me sens encore mal, mais j’arrive cependant à lui demander ce qu’il se passe.
Il sourit d’une façon malsaine en m’avouant fièrement qu’il souhaitait capturer une Sirène pour la vendre au ‘Barnum & Bailey Circus’ et que, malgré mes pouvoirs, il devait utiliser lui aussi une Magie plus sombre encore pour m’empêcher de m’enfuir.
Oh non…
C’est pire que ce que je pensais…

J’essaye de lui expliquer que ce n’est pas bien, que ce n’est pas naturel pour une Sirène d’être emprisonnée dans un aquarium au milieu d’un Cirque.
Cependant, l’Humaine s’en fiche. Il continue de sourire sans changer d’avis et je comprends très vite que mes paroles sont vaines, puisqu’il a déjà pris sa décision.


« The mermaid grace, the forever call,
Beauty in spyglass on an old man’s porch,
The mermaids you turned loose brought back your tears. »


Le lendemain, je marche dans le célèbre Cirque. J’ai toujours les mains menottées devant moi, avec ces énormes et lourdes chaînes en argent, d’une Magie noire qu’il m’est impossible de contrer.
Le fameux Barnum, un homme d’une cinquantaine d’années, vêtu entièrement d’un costume écarlate et doré, aux belles dentelles et d’un sombre haut-de-forme, me regarde d’un œil pétillant de joie.
Oui, une nouvelle attraction pour son Cirque !
Pour l’occasion, il a commencé à construire des fontaines au centre du chapiteau.
Les gens s’activent autour de lui, tout doit être prêt pour l’ouverture.
Tout sourire, Barnum m’explique, en faisant de grands gestes des mains :
– Le tour commencera ici, dans la fontaine, avec toi en Sirène. Sans vitre, les gens pourront être encore plus proches de toi ! Ensuite, le soir, tu iras dans les aquariums juste derrière.
Il se retourne pour me montrer le mur du fond, dans lequel des trous béants abritent des vitres de cristal. Des techniciens installent les aquariums à taille Humaine, avec de l’eau de Mer, et du sable au fond.
Je suis affligée, j’essaye de lui expliquer du mieux possible :
– C’est n’est pas assez grand ! L’aquarium est bien trop petit, je pourrais à peine rester allongé, sans bouger.
Barnum hausse les épaules :
– Ne t’inquiète pas, tu as juste à rester dans l’eau, sourire aux clients et tourner sur toi-même pour le spectacle.
– Mais ce n’est pas naturel ! Vous ne pouvez pas enfermer une Sirène dans une cage si petite ! Je pourrais à peine nager dedans, il n’y a pas de place !
Tout à coup, le regard de l’homme s’obscurcit encore plus et me dit, avec menace :
– Je me fiche éperdument de savoir si ça te plaît ou pas. C’est comme ça et pas autrement.
– Non… Vous devriez me libérer. Vous ne pouvez pas garder une Sirène emprisonnée. C’est mal. Très mal.
Barnum sourit.
J’ai vite compris, ce jour-là, que la nature Humaine cache un côté sombre, ténébreux, alimenté par le Mal, le pouvoir et l’argent.
Tout ce que Barnum possédait déjà, mais désirait encore plus.
En m’utilisant comme nouvelle attraction touristique.

« At the end of the river the sundown beams,
All the relics of a life long lived,
Here, weary traveller rest your wand,
Sleep the journey from your eyes. »

Le soir même, tout est prêt pour le grand spectacle.
Barnum a laissé mes menottes aux poignets, en enlevant la chaîne du milieu.
Vue de loin, je porte simplement des bracelets étranges qui, malheureusement, bloquent ma Magie et m’empêchent de m’enfuir.
Le rideau se lève, le public est déjà présent, et je marche vers l’aquarium pour me jeter dedans.
Au moment où mes jambes touchent l’eau, des écailles émeraude commencent à émerger sur ma peau pâle, jusqu’à tout recouvrir. Une queue apparaît à la place de mes pieds et un cache-poitrine en écailles et en coquillages émergent sur mon torse.
Comme je le présageais, l’aquarium est beaucoup trop petit. Je peux à peine m’allonger dedans et il n’y a absolument rien à l’intérieur. Pas de poissons, d’algues ou d’autres belles choses que je peux retrouver dans les Océans du Monde.
Rien.
À part les yeux hagards des gens qui me fixent depuis l’extérieur.
Tantôt époustouflés, tantôt apeurés, en me regardant comme un monstre.

« At the end of the river the sundown beams,
All the relics of a life long lived,
Here, weary traveller rest your wand,
Sleep the journey from your eyes. »


C’est un silence pesant qui tombe sur moi. Parfois détruit par des clients qui tapent sur la vitre de l’aquarium pour me faire bouger. Un sentiment de tristesse intense envahit mon corps, et mes doigts tremblants touchent le long collier en argent que je porte encore à mon cou et qui flotte dans l’eau.
Je sers fermement le ‘M’ au creux de mes poings et je prie.
Mais à qui demander de l’aide ?
À quel ‘M’ demander de l’aide ?
Dois-je appeler Morphée ?
Le Gardien des Rêves et des Cauchemars pour qu’il me sorte de ma prison de cristal ?
Ou dois-je appeler Mick ?
Le seul qui peut me ramener dans le Monde des Vivants ?
Je ne sais pas.
En tout cas, je prie M.


Puis, je me suis réveillée…

25.08.2022
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